Voyage Evasion Découverte
By Steph
BLOG POUR LES AMOUREUX DES VOYAGES
DESTINATIONS DE VOYAGES
CONSEILS PRATIQUES
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Windhoek - Tropic of Capricorn - Région du Karas - Fish River Canyon - Lüderitz - Duwisib - Sossusvlei
Walvis Bay - Henties Bay - Twyfelfontein - Etosha National Park
Ville fantôme de Kolmanskop - L'arbre Carquois - Organ Pipes - La Welwitschia Mirabilis
Les Tribus : Les Himbas - Les Hereros
NAMIBIE
Entre Mer et Déserts…
Ce n’est pas le premier pays d’Afrique australe que je visite mais cela a été un vrai coup de cœur. Il y a tout ici pour le plaisir des photographes et des baroudeurs, c’est aussi le paradis du road trip. La Namibie est un territoire vaste, dur, sec et semi-désertique, où règne silence, lumière et couleurs. Bordé par deux déserts, un canyon au Sud et des montagnes au Nord, ce pays représente l’Afrique dans sa plus pure beauté.
On y découvre des variétés de paysages différents, comme les dunes de sable orange du Namib, la côte aux squelettes au sable beige, vierge et sauvage qui bordent l’Océan Atlantique, le superbe haut plateau central aux couleurs éclatantes et le fameux Parc National d’Etosha, en pleine savane verdoyante, une des plus belles réserves animalières que j’ai pu admirer.
Pour les réticents hésitants de voyage en Afrique, la Namibie est une ancienne colonie allemande et franchement cela se ressent… dans sa rigueur sa sécurité et sa propreté. En aucun moment nous nous sommes sentis en insécurité, je n’ai pas vu un papier par terre et l’accueil a été courtois et souriant, et le service est parfait. N’hésitez plus et foncez !
Après avoir contacté une agence locale et avoir validé le parcourt que je souhaitais, nous sommes
partis à trois en novembre 2010 pour un périple de 15 jours en 4x4 de 5 000 km de routes et de pistes.
Notre visa tamponné sur nos passeports à l’aéroport et nous voilà sur le sol africain. J’ai toujours un
sentiment de bonheur lorsque je me trouve en Afrique. J’aime ce continent pour ses couleurs, son
dépaysement absolu et ce sentiment d’aventure qui me prend à chaque fois aux trips.
Après quelques recommandations du loueur :
1°) Ne jamais traverser un gué de rivière s’il pleut beaucoup. L’eau pourrait monter très vite et emporter votre véhicule et ses occupants sans que vous ne puissiez faire quoi que ce soit.
2°) Toujours partir avec plusieurs litres d’eau par personne et avec un réservoir plein.
Vous risquiez de ne croiser personne sur des centaines de kilomètres sous une
chaleur extrême.
3°) Vérifier qu’il y a bien une roue de secours en bon état et tout le matériel pour la
changer.
3°) Toujours avoir réservé un Lodge avant d’arriver pour être sûr d’avoir des chambres.
Ce serait bête de faire 200 km et de se rendre compte que le Lodge est complet et qu’il
n’y a rien d’autre à plusieurs centaines de kilomètres à la ronde…
Et au moins, si vous tombez en panne au milieu de nulle part, le gérant, ne vous voyant pas arriver, peut lancer l’alerte.
4°) Sur les pistes, ne pas dépasser la vitesse de 100 km/h. Même si ces belles pistes, bien droites sur plusieurs kilomètres, vous donnent l’envie de rouler plus vite, restez prudents… Rouler à cette vitesse sur du sable ou des gravillons est plutôt périlleux. On perd très vite de contrôle du véhicule. Sans compter les nombreux animaux qui traversent…
Nous n’avons passé qu’une nuit à Windhoek, notre envie d’aventure était trop grande donc nous avons commencé notre road trip dès le lendemain matin.
Assis au volant de mon 4x4, nous sommes partis vers le Sud en direction de l’Ouest du Bassin du Kalahari.
“À nous… les belles contrées au cœur de ses terres sauvages namibiennes !!! “
Ah oui, ne pas oublier qu’ici ils roulent à gauche…
Sur la route nous avons traversé la petite ville de Rehoboth avant d'arriver à la limite Ouest du désert du Kalahari. Rehoboth est le foyer de la Communauté Baster, un peuple farouchement indépendant, qui sont les descendants d'un groupe d'agriculteurs de sang européen et Khoisan mixtes. Ces premières personnes ont migré vers la région du Cap en 1870 où ils ont établi un camp sur le site d'un puits abandonné Rhénan Mission Station. La ville n’a rien d’exceptionnelle mais une petite étape pour se dégourdir les jambes, si on veut.
Tropique du Capricorne :
Puis passage obligé par le Tropique du Capricorne, un des deux tropiques et l'un
des cinq parallèles principaux indiqués sur les cartes terrestres, pour la photo.
Vers midi, nous sommes arrivés dans la Game Reserve Bagatelle où nous avions
réservé une excursion “nature“ dans un véhicule de safari ouvert pour découvrir
la région de la ceinture de Dune Kalahari.
Accompagné d’un chauffeur, nous sommes partis faire une belle petite balade sur les pistes de terre orange du grand Sud namibien. Nous commençons à voir quelques animaux de la savane comme des autruches, des springboks et des oryx. En fin d’après-midi, nous avons pris un apéro sur la plus haute dune pour attendre le coucher de soleil.
Le lendemain, départ en direction du Sud à travers la région du Karas via les petites villes de Mariental et Keetmanshoop, l’une des villes les plus anciennes établies en Namibie.
Sur la route nous pouvions voir des arbres Carquois, un aloès arborescent indigène du Sud de l’Afrique.
L'arbres Carquois :
C’est un arbre qui pousse dans un sol sec et caillouteux
et résiste aux fortes chaleurs et à de légères gelées.
Mature, entre 80 et 100 ans, cet arbre mesure de 7 à 9 m, ça
silhouette typique est très reconnaissable. Ses branches lisses,
sont recouvertes d'une fine couche de poudre blanchâtre qui
réfléchit les rayons du soleil. L'écorce du tronc forme de
belles écailles brun doré. Les bords de ces écailles sont
tranchants comme un rasoir. Malheureusement, en raison
du changement climatique, cet arbre est en déclin
programmé.
En fin d’après-midi nous sommes arrivés au Lodge Roadhousse Canyon. C’est le LODGE à ne pas manquer !!!
Il est hors du commun, ressemblant à un ancien relais routier au toit rouge, ce Lodge est un véritable trésor et un arrêt incontournable lors
de la visite de cette région. Dès que l’on arrive, on se retrouve projeté dans un monde extravagant avec des vieilles Chevys et Ford rouillées d'une époque révolue, sont éventrées par des arbres Carquois et de diverses plantes du désert.
Garez votre véhicule et entrez, le spectacle n’est pas fini…
Comme si vous êtes entré dans un vieux garage du bout du monde, les grandes portes s'ouvrent sur un camion de transport servant de réception, un bar “pompstasie“ (station de pompage) et un assortiment de véhicules anciens et d'accessoires de transport assemblés décorant l’immense pièce. Les tables du restaurant sont placées entre des vieux véhicules comme une jeep, une ambulance, une ancienne voiture de police et beaucoup d’autres. Ambiance et dépaysement assuré…
Après une nuit dans ce Lodge intemporel, nous sommes partis à la découverte du Fish River Canyon.
Fish River Canyon :
C’est le troisième plus grand canyon au monde et le premier plus grand d’Afrique. Cette formation géologique impressionnante a une
origine de quelques 1 800 millions d’année. Avec ses 160 km de longueur, il comprend un encaissement de vallée large de plus de 27
kilomètres au maximum pour un commandement jusqu'à 550 mètres. Le canyon de la rivière Fish évolue sous un climat désertique. Durant les mois d'été, d'octobre à mars, la température peut atteindre 48 °C durant la journée et 30 °C la nuit.
De toute beauté et aussi impressionnant que son alter-égo américain, il est un incontournable de la Namibie. Spectaculaire est sans doute le mot qui le décrit au mieux. Plusieurs points de vue ont été aménagés tout autour du canyon. Le principal se situe à Hobas, mais les autres sont tout aussi superbes. Il est possible de les atteindre en voiture, et pour les accros de la randonnée, une autre manière de les apprécier est sans doute de les parcourir à pied.
Après cette superbe excursion, nous avons repris la route principale en direction de l’Ouest sur le haut plateau central vers la petite ville de montagne Aus avant de descendre dans le désert du Namib. Aus a été créé comme un camp de prisonniers de guerre en 1915 après la capitulation des troupes coloniales allemandes de l'Afrique du Sud forces. Le site a été choisi pour son importance stratégique, situé sur la ligne de chemin de fer entre Keetmanshoop et la ville portuaire de Lüderitz.
La route bitumée traversait des paysages magnifiques.
Avant d’arriver à Lüderitz, nous nous sommes arrêtés à la ville fantôme de Kolmanskop.
Ville fantôme de Kolmanskop :
Ancienne ville-champignon bâtie en plein désert, en 1908 pour l’exploitation du diamant. Elle a atteint son apogée en 1920 puis s'est éteinte doucement au cours du XXe siècle. Durant sa période d'opulence, Kolmanskop importait l'eau potable depuis Le Cap en Afrique du Sud, distante de plus de 1 000 kilomètres. En dépit de l'environnement hostile, jusqu'à 400 personnes y ont vécu. De majestueuses maisons en pierre y ont été bâties sur le modèle allemand. L'hôpital, aujourd'hui en ruine, a été le premier hôpital d'Afrique équipé d'une machine à rayon X au début du XXe siècle. Les derniers habitants sont partis dans les années 60.
Envahi par le sable du désert du Namib. L'exploitation diamantifère se poursuit cependant. Quelques mineurs y travaillent et utilisent
encore certaines infrastructures comme le théâtre ou la salle de jeu.
Arrivée dans la petite ville côtière de Lüderitz pour y passer la soirée et la nuit.
Lüderitz :
Fondée par des commerçants allemands dans les années 1880, Lüderitz est la plus ancienne ville du Sud-Ouest africain. La ville présente un certain nombre de bâtiments coloniaux et art nouveau, notamment des maisons cossues aux façades pastel comme la Goerke Haus (1910), du nom de son premier propriétaire le lieutenant Hans Goerke, qui domine la ville au côté de l'église luthérienne.
Nuit à l’hôtel Zum Sperrgebiet
Le lendemain matin visite à pied de cette charmante ville, puis après le déjeuner, nous avons repris la route en sens inverse en direction de Aus, Lüderitz étant un cul de sac. Le mot “Aus“ signifie “fontaine aux serpents“ dans la langue Nama. Dans le passé, Aus a tenu une importance particulière pour les populations autochtones et les premiers explorateurs, comme ce fut le lieu de réserves d'eau avant ou après la traversée du désert de Namib.
Soirée et nuit au Lodge Vista’s Desert Horse Inn Klein
Nous poursuivons notre route en direction du Nord vers le parc de Namib Naukluft avec un petit arrêt sur la route au château Duwisib.
Longue route de graviers mais toujours avec des paysages superbes sans croiser le moindre véhicule en sens inverse.
Château Duwisib :
C’est un bâtiment ressemblant à une forteresse médiévale situé dans les collines du Namib, une région semi-aride. Il a été construit par le “Baron“ Capitaine Hansheinrich von Wolf. La construction commença en 1908 et la plupart des matériaux furent importés d'Allemagne. Les matériaux arrivaient par Lüderitz, et les tailleurs de pierres furent embauchés en Italie, en Suède et en Irlande.
Ce monsieur n’habita jamais dans cet édifice de 22 pièces. Alors qu'ils voyageaient en Europe en 1914, la Première Guerre mondiale éclata et le bateau transportant Von Wolf et sa femme fut détourné vers Rio de Janeiro. Ils réussirent à revenir en Europe avec un bateau néerlandais et à son arrivée, le Baron rejoint l'armée allemande et fut tué lors de la bataille de la Somme en 1916, deux semaines après s'être engagé. Sa femme ne retourna pas en Namibie et ne réclama pas la propriété du château.
Soirée et nuit à Desert Homestead Lodge
Désert de sel de Sossusvlei :
Tôt le matin, nous sommes partis en direction du désert de sel de Sossusvlei, et de la fameuse Dune 45. Cette gigantesque dune est située au 45e kilomètre de la route partant de la localité de Sesriem, au Nord-Est, et traversant d’Est en Ouest le Sossusvlei, le kilométrage donne son nom au lieu. Le pied de la dune n'est qu'à 300 m au sud de la route, directement accessible en véhicule tout-terrain.
La dune culmine à plus de 450 m d'altitude. Elle est constituée de sable arraché au désert du Kalahari par le fleuve Orange depuis cinq millions d'années et accumulé ensuite par les vents à cet endroit. Une fois au pied de la dune, on découvre le Dead Vlei, le marais de la mort. C’est une cuvette d'argile blanche contrastant avec la couleur orange de la dune. Cette cuvette s'est formée lorsque des inondations y ont détourné une rivière, créant alors un marais permettant à des acacias du désert d'y pousser. Par la suite, des dunes ont entouré la zone et bloqué l'arrivée d'eau, entraînant la mort des arbres par manque d'eau. Les troncs des arbres morts, dont l'âge est estimé à environ neuf cents ans, sont désormais de couleur noire du fait qu'ils ont été brûlés par le soleil. Bien que n'étant pas pétrifié, leur bois ne se décompose pas du fait de la trop grande sécheresse. Il y fait une chaleur étouffante mais le spectacle est vraiment au rendez-vous. Pour les plus courageux, on peut monter tout en haute de la Dune 45 pour bénéficier d’une vue incroyable sur le salar de Sossusvlei.
Soirée et nuit à Desert Homestead Lodge
Nous disons au revoir à la région centrale du Namib pour continuer vers le Nord, le long de la limite du parc de Namib Naukluft passant par le village de Solitaire, qui porte bien son nom… Puis continuation à travers les Plains de Gravier pour arriver à Walvis Bay.
Walvis Bay :
C’est une ville portuaire située sur la côte de l’Atlantique Sud.
Abritée par la pointe de sable de Pelican Point, sa lagune littorale accueille de nombreuses espèces d'oiseaux, dont des flamants roses, des pélicans et des sternes des baleiniers.
Des otaries à fourrure d'Afrique du Sud vivent aussi dans les eaux de l’océan Atlantique Sud. Nous avons loué un catamaran pour naviguer dans la lagune et découvrir la faune locale. Nous avons même eu un passager clandestin, une jolie otarie qui nous a fait les yeux doux pour grimper sur notre embarcation et profiter de la balade.
Soirée et nuit au The Stiltz Lodge dans la petite ville de Swakopmund
Le lendemain, avant de quitter Swakopmund, nous avons loué un petit avion pour survoler
le salar de Sossusvlei et le désert du Namib. Un spectacle grandiose et inoubliable, un moment
intense, les paysages défilent les uns après les autres changeant constamment de couleurs, c’est
tout simplement féérique. Le vol dure 2h15 et il vaut mieux réserver la veille.
Lien : Eagle Eye Aviation
Départ vers le Nord sur la toute C34 à travers la National West Coast Zone vers le petit village de pêcheur de Henties Bay où l’on peut faire un arrêt pour voir une colonie d’otaries à fourrure du Cap Cross.
Henties Bay :
Ça pue mais c’est sympa… et ça ressemble à une plage du Sud de la France en plein mois d’août. C’est la plus importante des 15 colonies d’otaries à fourrure de Namibie qui totalisent 6 500 000 individus.
Nous avons repris la route vers la ville de Twyfelfontein pour passer la nuit au Country Lodge.
Twyfelfontein :
Cette région, très chaude, est l’une des plus riches en gravures et peintures rupestres des Bushmen de Namibie. C'est une concentration importante de pétroglyphes avec près de 2 000 figures répertoriées. Le site consiste en une vallée flanquée par des montagnes de grès qui reçoivent très peu de précipitations et disposent d'une vaste gamme de températures diurnes. Il se situe dans la Kunene, dans le Nord-Ouest.
Le site est habité depuis 6 000 ans, d'abord par des chasseurs-cueilleurs et plus tard par des éleveurs, les Khoïkhoïs ou San. Ces deux groupes ethniques ont utilisé cet endroit comme lieu de culte pour mener des rites chamaniques. Pour le déroulement de ces rituels, un peu moins de 2 500 gravures rupestres ont été créées. C'est une des plus grandes concentrations d'art rupestre d'Afrique.
Pas très loin, se trouvent les Organ Pipes, les Tuyaux d’Orgue, situés près du petit inselberg de Burnt Mountain, à l’Ouest de la ville de Khorixas.
Les Organ Pipes : Les Tuyaux d’Orgue
Il s'agit d'une formation rocheuse qui comprend un groupe de basaltes cylindriques qui ressemblent à des tuyaux d'orgue.
Dans cette région se trouve aussi une plante endémique de la Namibie et de l’Angola, la Welwitschia Mirabilis.
La Welwitschia Mirabilis :
Elle ne ressemble à aucune autre plante, elle est moche… Sa classification, comme unique représentant non seulement de sa famille, mais de son ordre, celui des Welwitschiales, souligne son caractère unique et son éloignement des autres plantes.
Elle est constituée de deux grandes feuilles linéaires qui croissent de façon
indéfinie dans des sens opposés et dont les extrémités se dilacèrent.
Sa longévité est considérable : certains spécimens observés ont entre
1 000 et 2 000 ans. La plus grande Welwitschia connue, surnommée
"The Big Welwitschia“, atteint 1,40 m de haut et plus de 4 m de diamètre.
Respect ! elle doit être âgée… Mais les plus grands mesurent jusqu'à 8 mètres
de diamètre et pourraient atteindre les 2 000 ans.
Sur la route nous avons croisé les tribus des Himbas et des Hereros, ce sont des autochtones Bantou. Ces deux peuples sont apparentés et vivent dans cette région depuis le XVe siècle.
Les Himbas :
Ils sont originaires de la région du Nil, en Égypte. Ils sont historiquement de lointains
cousins des Massaï. Au terme d'une migration de plusieurs siècles, ils sont arrivés au Zimbabwe,
en Angola et en Namibie. Les femmes se teignent la peau en rouge en l’enduisant d’un mélange
d’ocre, de graisse animale, de plantes aromatiques et d’écorce. Cette mixture constitue une
protection contre le soleil, les insectes et rend la peau douce et souple. Comme les Hereros, ils
sont avant tout, agriculteurs, sédentaires et ont acquis la maîtrise du fer. Ils ne sont plus que
quelques milliers à perpétuer une morale rude et frugale fondée sur la présence éternelle des
morts, incarnés dans leurs troupeaux. Leur passion pour la beauté corporelle en fait aussi
d'admirables témoins d'une Afrique australe qui, désormais, s'efface. Les hommes comme les
femmes sont vêtus d’un simple pagne en cuir et se fabriquent des sandales avec des pneus de voitures.
Les Hereros :
Éleveur d’origine nomade, les femmes Hereros portent une tenue librement inspirée de la mode
victorienne avec de grandes robes couvrant des jupons superposés et se coiffent d’un bicorne.
Ils occupent des emplois peu qualifiés d'ouvriers agricoles pour les ruraux, ou de domestiques ou
vendeurs de rues pour les citadins.
En 1904, les Héréros se soulèvent contre la colonisation allemande de leur territoire. Ils sont alors
victimes d'une répression féroce dirigée par le général Lothar von Trotha, auteur d'un ordre
d'extermination à leur encontre. Ainsi, entre 1904 et 1911, la population héréro du Sud-Ouest
africain passe de 80 000 à 15 000 individus.
Soirée et nuit au Ugab Terrace Lodge d’où il y a une vue exceptionnelle sur la vallée d’Ugab et sur le Rock Finger.
Le matin, continuation en direction de l’Est vers le Parc National d’Etosha.
Arrivée en fin de matinée dans le parc d’Etosha via la Anderson’s Gate central.
Une fois les formalités faites, nous sommes allés au Taleni Etosha Village déposer nos bagages.
C’est assez sympa, les chambres sont sous tente, en pleine nature avec tout l’équipement
nécessaire, douche, cuisinette et terrasse privative.
Parc National d’Etosha :
Le parc national d'Etosha est une grande aire protégée de Namibie située dans la région du Kunene, à 400 km au nord de la capitale WindhoekLa protection du parc ainsi que la présence de points d'eau en font un refuge pour nombre d'animaux. On y trouve 114 espèces
de mammifères et plus de 340 espèces d’oiseaux, dont un tiers sont des migrateurs. Le public n'a accès qu'à un tiers du parc environ, correspondant au lac salé asséché du pan d'Etosha.
Dans l’après-midi, nous avons pris en option une virée en 4x4 ouvert avec chauffeur pour essayer de trouver un petit groupe de lions.
Le lendemain, nous sommes partis faire un safari photos avec notre propre véhicule et nous avons été très gâtés. Nous avions l’impression que les animaux nous avaient donné rendez-vous à chaque virage tellement nous en avons vu.
Dernière nuit dans le parc et le lendemain nous sommes partis à Windhoek pour notre dernière soirée en Namibie.
Destination coup de cœur
Conclusion : J’ai adoré… C’est un pays exceptionnel par sa nature, ses paysages, ses déserts, sa faune et le contacte facile avec les namibiens. Pour moi, même si j’aime l’Afrique du Sud, la Namibie reste mon pays préféré d’Afrique noire.
Plus vous avancez sur ces superbes routes, plus vous découvrez des paysages naturels plus beaux les uns des autres. On a l’impression d’être seul au monde loin du tumulte de certaines destinations touristiques. Ici la nature vous offre, rien que pour vous, une aventure aux décors époustouflants.
Si vous devez choisir une seule destination en Afrique, choisissez la Namibie !
Carte de notre périple
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© Textes et photographies : Stéphane Campagne/All rights reserved.
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