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                                                                                                                                                   By Steph

BLOG POUR LES AMOUREUX DES VOYAGES

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LIBYE

Paradis de l’archéologie…



La Libye, fabuleux pays d’Afrique du Nord à la croisée du Maghreb et de l’Orient, offre aux voyageurs quelques-uns des plus beaux vestiges de l’histoire romaine. De splendides ruines d’antiques cités parsèment la côte turquoise libyenne, racontant avec majesté la vie dans cette brillante province d’Afrique.


Peuplé originellement de Berbères, le territoire libyen est colonisé durant l’Antiquité par les Phéniciens, puis par les Grecs, avant d’être intégré à l’Empire romain. Au VIIᵉ siècle, les armées arabes conquièrent la région et y diffusent leur culture ainsi que l’islam. Après avoir été rattachée à divers royaumes durant le Moyen Âge, la Libye passe sous le contrôle de l’Empire ottoman au XVIᵉ siècle. La régence de Tripoli devient un véritable État semi-autonome avant d’être directement reprise en main par Istanbul en 1835.

En 1912, à l’issue de la guerre italo-turque, la Libye est conquise et colonisée par le Royaume d’Italie. Durant la Seconde Guerre mondiale, la Libye italienne est envahie puis occupée par les Alliés. En 1951, elle proclame son indépendance sous la forme d’une monarchie dirigée par Idris Ier. En 1969, un coup d’État militaire conduit par Mouammar Kadhafi renverse le roi et instaure la République arabe libyenne. Dès lors, et pendant près de 42 ans, le pays vit sous son régime.

Grand producteur de pétrole, la Libye — officiellement la Grande Jamahiriya arabe libyenne populaire et socialiste — est le quatrième pays d’Afrique par sa superficie. En bordure de Méditerranée, elle est avant tout un vaste territoire désertique : le Sahara, dans sa partie la plus aride, couvre près de neuf dixièmes du pays. 


À la croisée des anciennes routes caravanières, la Libye est d’abord un immense désert — le Sahara libyen — parsemé d’oasis, de lacs salés, de roches rouges et noires que viennent lécher les sables or et ocre. Mais c’est aussi une terre méditerranéenne au patrimoine archéologique exceptionnel : théâtres romains, temples, forums et cités grecques telles que Leptis Magna, Tolmeitha, Cyrène, Darythron Latrun, Apollonia ou encore Sabratha. Sans oublier les plages sublimes et encore sauvages de la région de Cyrénaïque, qui complètent ce décor d’une beauté saisissante.

Lorsque nous avons décidé, un ami et moi, de partir découvrir ce pays fascinant, nos proches ont tout fait pour nous en dissuader. Mais comme toujours, lorsque nous avons une idée en tête… on ne l’a pas ailleurs !


Après plusieurs recherches, j’ai fini par contacter une agence locale sérieuse. Et c’est ainsi qu’en mai 2009, nous nous sommes envolés pour la Libye, prêts pour un fabuleux périple de quinze jours à travers l’histoire.


Le pays vivait alors encore sous la dictature, et il était impossible de voyager librement sans passer par un guide officiel. Nous n’avions donc pas eu le choix : un guide-chauffeur nous accompagnerait partout, tout le temps. En théorie pour notre sécurité… en pratique, un mélange entre chauffeur, garde du corps et, disons-le franchement, garde-chiourme ! Mais version sympathique, car nous ne saurons jamais vraiment de quel côté penchait sa mission officielle.

Il était littéralement toujours avec nous : pas une minute seuls. Il patientait même devant nos hôtels lorsque nous montions déposer nos bagages ou envisagions une balade improvisée. “Pour votre sécurité”, répétait-il avec un large sourire. 

Soit… mais jamais, à aucun moment, nous ne nous sommes sentis en danger.


Notre arrivée à Tripoli s’est déroulée sans encombre : formalités rapides, passage à la douane fluide, et dès la sortie de l’aéroport, Salha — notre guide-chauffeur — nous attendait, sourire jusqu’aux oreilles, pancarte à la main.


Avant même de nous déposer à l’hôtel, il a tenu à nous faire un premier tour de ville, ponctué d’explications et de mises en garde :

Pas de photos des policiers, ni des militaires, ni des bâtiments officiels ou des bases… sinon, gros problème !


Le ton était donné : bienvenue en Libye, pays aussi fascinant que surveillé !


Tripoli : طرابلسLa capitale aux trois cités


Tripoli, capitale de la Libye, tire son nom du grec tri (“trois”) et polis (“cité”). Il s’agit d’un dérivé du terme latin Tripolitana, “la région des Trois Cités”, donné par les Romains à cette partie du pays : Oea (l’actuelle Tripoli), Leptis Magna et Sabratha. Trois joyaux antiques qui forment encore aujourd’hui le cœur historique de la Libye.


Accompagnés de notre guide Salha, nous avons passé tout l’après-midi à déambuler dans les ruelles de cette belle ville méditerranéenne.

Cette première découverte fut un vrai plaisir : les Tripolitains semblaient ravis de nous voir marcher parmi eux. Partout, des sourires, des salutations — Bonjour ! Hello ! Hi ! As-salâm alaykum ! — lancés avec chaleur et curiosité. On sentait une vraie fierté de nous accueillir, comme si notre présence était une manière de dire au monde : regardez, notre pays vaut la peine d’être visité !

Tripoli est une ville surprenante, à la fois authentique et contrastée. Sa vieille ville fortifiée, posée sur son îlot, offre un enchevêtrement de ruelles animées, de portes sculptées et d’arcs blanchis par le soleil.
Tripoli est une ville surprenante, à la fois authentique et contrastée. Sa vieille ville fortifiée, posée sur son îlot, offre un enchevêtrement de ruelles animées, de portes sculptées et d’arcs blanchis par le soleil.
Tripoli est une ville surprenante, à la fois authentique et contrastée. Sa vieille ville fortifiée, posée sur son îlot, offre un enchevêtrement de ruelles animées, de portes sculptées et d’arcs blanchis par le soleil.

Tripoli est une ville surprenante, à la fois authentique et contrastée. Sa vieille ville fortifiée, posée sur son îlot, offre un enchevêtrement de ruelles animées, de portes sculptées et d’arcs blanchis par le soleil. La grande mosquée domine le cœur historique, tandis que le quartier colonial italien raconte une autre époque, celle de l’occupation du début du XXe siècle. Le marché ouvert, quant à lui, embaume les épices et le cuir, et le souk, vibrant et coloré, fourmille de vie.

La capitale Tripoli est très sympa et la visite vaut le détour pour sa vieille ville sur son îlot, sa grande Mosquée, son quartier colonial italien, son marché ouvert et son souk.
La capitale Tripoli est très sympa et la visite vaut le détour pour sa vieille ville sur son îlot, sa grande Mosquée, son quartier colonial italien, son marché ouvert et son souk.
La capitale Tripoli est très sympa et la visite vaut le détour pour sa vieille ville sur son îlot, sa grande Mosquée, son quartier colonial italien, son marché ouvert et son souk.

Après cette belle journée d’immersion, nous sommes rentrés à l’hôtel pour un dîner bien mérité, la tête déjà pleine d’images et de sons de cette capitale attachante.


En route vers Leptis Magna — la perle de la Méditerranée


Le lendemain matin, départ pour Leptis Magna, l’une des plus belles cités romaines du monde antique, située à une centaine de kilomètres à l’Est de Tripoli.


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Petite anecdote...  un fou du volant !


Sans prévenir, notre guide-chauffeur Salha s’est soudain transformé en fou du volant : accélérations brusques, dépassements acrobatiques, zigzags entre les nids-de-poule, les piétons et les chiens errants… et tout ça à vive allure. Une vraie séance de montagnes russes sur bitume libyen !


Nous nous cramponnions aux portières, incapable de profiter du paysage tant nous étions concentrés sur la route. 

À chaque virage, un cri d’alerte :


Attention à droite ! … À gauche ! … Freinez ! … Le chien !


Au bout d’une demi-heure de ce manège, la tension est montée d’un cran. Nous lui avons demandé de s’arrêter sur le bas-côté, puis, sur un ton mi-ferme, mi-paternel, nous l’avons “recadré” comme un élève distrait :


Salha, vous roulez trop vite ! Nous sommes en vacances, pas en course de rallye ! Si ça continue, on finira dans le décor… ou dans le journal, à la page nécrologique ! Alors, soit vous ralentissez, soit on appelle l’agence pour changer de guide et donc de chauffeur!


Un silence. Puis un regard penaud. Il s’est excusé, vexé mais sincère, et nous avons repris la route — cette fois tout en douceur.


Pendant le reste du trajet, il ne disait plus un mot, boudeur comme un enfant puni.

Mais à peine arrivés à Leptis Magna, tout était oublié : le sourire était revenu, les plaisanteries aussi. Le Salha farceur et chaleureux avait repris le volant… et notre amitié aussi.

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Leptis Magna : La perle de la Méditerranée


La cité antique de Leptis Magna aurait été fondée par les Phéniciens, même si les premières traces d’occupation remontent au VIIᵉ siècle avant J.-C.. Embellie et agrandie par Septime Sévère, enfant du pays devenu empereur de Rome, elle fut l’une des plus brillantes métropoles de l’Empire romain.

Sous son règne, la cité connut une prospérité sans égale : de somptueux monuments furent érigés, comme la grande basilique sévérienne, haute de plus de trente mètres, et les thermes d’Hadrien, dont la piscine à ciel ouvert et certaines structures sont encore remarquablement bien conservées aujourd’hui.


Lorsque l’on arrive face à cette cité monumentale, le souffle se coupe.

C’est immense, grandiose, presque irréel.

Je crois pouvoir dire, sans exagérer, que c’est l’une des plus belles cités antiques que j’aie jamais visitées dans tous mes voyages.

La cité antique de Leptis Magna aurait été fondée par les Phéniciens, même si les premières traces d’occupation remontent au VIIᵉ siècle avant J.-C.. Embellie et agrandie par Septime Sévère, enfant du pays devenu empereur de Rome, elle fut l’une des plus brillantes métropoles de l’Empire romain.
La cité antique de Leptis Magna aurait été fondée par les Phéniciens, même si les premières traces d’occupation remontent au VIIᵉ siècle avant J.-C.. Embellie et agrandie par Septime Sévère, enfant du pays devenu empereur de Rome, elle fut l’une des plus brillantes métropoles de l’Empire romain.
La cité antique de Leptis Magna aurait été fondée par les Phéniciens, même si les premières traces d’occupation remontent au VIIᵉ siècle avant J.-C.. Embellie et agrandie par Septime Sévère, enfant du pays devenu empereur de Rome, elle fut l’une des plus brillantes métropoles de l’Empire romain.

Arc de Septime Sévère

Nous avons eu la chance inouïe de nous y promener complètement seuls, sans le moindre touriste.

Le silence amplifiait la beauté des lieux : chaque pas résonnait sur les dalles de pierre, chaque colonne semblait raconter une histoire. Plus nous avancions, plus l’admiration nous gagnait.

On devinait sans peine ce qu’avait pu être la splendeur de cette cité prospère.


Les Lepcitains avaient bâti leur richesse sur le commerce : huile, blé, mais aussi les produits des caravanes venues du Sahara — or, ivoire, esclaves et animaux sauvages destinés aux jeux du cirque.

Sous le règne de Septime Sévère (193–211), la ville atteignit son apogée : un vaste programme architectural fit de Leptis Magna une rivale de Rome.


Imaginez une avenue monumentale entièrement pavée, bordée de 250 colonnes, où se succédaient boutiques de luxe et portiques ouvrant sur le cœur de la cité : le forum de Septime Sévère.

L’esplanade, couverte de blocs de marbre et décorée de médaillons sculptés représentant Méduse ou les Néréides, symbolisait la protection divine de la ville. Autour, deux niveaux d’arcades abritaient échoppes et ateliers, tandis qu’au centre s’élevait le temple dédié à la famille impériale.


À l’intersection des deux axes majeurs de la cité se dressait l’un de ses joyaux : l’arc de Septime Sévère, un monument quadrifront haut de 20 mètres, orné de bas-reliefs illustrant les vertus impériales — la paix, la piété, la concorde… Une œuvre d’une élégance et d’une puissance remarquables.

La cité antique de Leptis Magna aurait été fondée par les Phéniciens, même si les premières traces d’occupation remontent au VIIᵉ siècle avant J.-C.. Embellie et agrandie par Septime Sévère, enfant du pays devenu empereur de Rome, elle fut l’une des plus brillantes métropoles de l’Empire romain.
La cité antique de Leptis Magna aurait été fondée par les Phéniciens, même si les premières traces d’occupation remontent au VIIᵉ siècle avant J.-C.. Embellie et agrandie par Septime Sévère, enfant du pays devenu empereur de Rome, elle fut l’une des plus brillantes métropoles de l’Empire romain.
La cité antique de Leptis Magna aurait été fondée par les Phéniciens, même si les premières traces d’occupation remontent au VIIᵉ siècle avant J.-C.. Embellie et agrandie par Septime Sévère, enfant du pays devenu empereur de Rome, elle fut l’une des plus brillantes métropoles de l’Empire romain.

Le marché de Leptis était tout aussi impressionnant.

Les citoyens aisés y achetaient étoffes, épices ou poissons frais, exposés sur de magnifiques tables de marbre disposées autour de deux pavillons d’une rare finesse architecturale.

Et à l’écart du centre, face à la mer Méditerranée, se trouvaient l’amphithéâtre et le cirque, où se tenaient combats et spectacles sous un ciel éclatant.


Une vraie splendeur, figée dans le sable et le temps.

La cité antique de Leptis Magna aurait été fondée par les Phéniciens, même si les premières traces d’occupation remontent au VIIᵉ siècle avant J.-C.. Embellie et agrandie par Septime Sévère, enfant du pays devenu empereur de Rome, elle fut l’une des plus brillantes métropoles de l’Empire romain.
La cité antique de Leptis Magna aurait été fondée par les Phéniciens, même si les premières traces d’occupation remontent au VIIᵉ siècle avant J.-C.. Embellie et agrandie par Septime Sévère, enfant du pays devenu empereur de Rome, elle fut l’une des plus brillantes métropoles de l’Empire romain.
La cité antique de Leptis Magna aurait été fondée par les Phéniciens, même si les premières traces d’occupation remontent au VIIᵉ siècle avant J.-C.. Embellie et agrandie par Septime Sévère, enfant du pays devenu empereur de Rome, elle fut l’une des plus brillantes métropoles de l’Empire romain.

Théatre

La grande basilique sévérienne

Amphithéatre

Mais l’histoire de Leptis Magna, aussi glorieuse soit-elle, connut un déclin brutal.

L’ensablement progressif de son port, plusieurs tremblements de terre et les attaques répétées des tribus voisines, puis l’arrivée des conquérants arabes, précipitèrent sa chute.

La cité fut abandonnée, lentement ensevelie sous un manteau de sable et d’alluvions, avant d’être redécouverte à la fin du XVIIᵉ siècle par Claude Lemaire, consul de France à Tripoli, qui déclara émerveillé qu’elle était « la plus belle ville de toute l’Afrique ».


En fin d’après-midi, encore éblouis par cette visite, nous avons repris la route vers Tripoli pour y passer la nuit, les yeux pleins d’images antiques et la tête pleine d’histoire.


En début de matinée, nous voilà repartis sur les routes libyennes, direction Nalut, perchée à 336 kilomètres de Tripoli, 

à mi-chemin entre la capitale et Ghadamès, tout à l’Ouest du djebel Nefoussa.

La route serpente à travers un paysage désertique, d’un ocre profond, parsemé de quelques palmiers épars et de collines rocailleuses. Le vent soulève parfois un voile de sable, donnant au décor des allures de mirage.


Sur le trajet, notre guide Salha nous a proposé un arrêt pour découvrir un lieu surprenant : le Qasr El Hājj


Qasr El Hājj : قصر الحاج


Ce site, perdu dans l’immensité du désert, est un immense grenier fortifié de forme circulaire, construit au VIIᵉ siècle.

Édifié sur quatre niveaux, il servait de grenier collectif pour les familles de la région, qui y entreposaient leurs récoltes en échange du quart de celles-ci.

On raconte qu’il comptait à l’origine 114 cellules, peut-être autant que le nombre de familles ayant participé à sa construction.

C’est une véritable forteresse agricole, qui a été utilisée sans interruption pendant plus de neuf siècles.

De l’extérieur, le Qasr paraît simple, presque austère, un large cercle de pierre ocre posé au milieu du néant.

Mais dès qu’on franchit la porte principale, on découvre une vaste cour intérieure baignée de lumière, entourée d’une étonnante architecture circulaire.

Tout autour, les 114 chambres-entrepôts s’empilent sur quatre niveaux, telles des alvéoles d’une ruche géante.

Le niveau inférieur, partiellement enfoui sous terre, servait à stocker l’huile d’olive, précieusement conservée à l’abri de la chaleur.

Les niveaux supérieurs, eux, accueillaient les réserves d’orge et de blé.

Dans cette région aride, ces greniers fortifiés protégeaient les récoltes non seulement des animaux et des voleurs, mais aussi des intempéries extrêmes du désert libyen.

C’est un immense grenier fortifié de forme circulaire construit au 7ème siècle. Il a été construit sur quatre niveaux pour servir de grenier aux familles des environs en échange du quart de leurs récoltes. Le bâtiment comprenait à l'origine 114 chambres, ce qui pourrait être le nombre de familles travaillant pendant la période de construction. Ce grenier semblable à une forteresse, a été utilisé en continu pendant plus de neuf siècles.
C’est un immense grenier fortifié de forme circulaire construit au 7ème siècle. Il a été construit sur quatre niveaux pour servir de grenier aux familles des environs en échange du quart de leurs récoltes. Le bâtiment comprenait à l'origine 114 chambres, ce qui pourrait être le nombre de familles travaillant pendant la période de construction. Ce grenier semblable à une forteresse, a été utilisé en continu pendant plus de neuf siècles.

Le lieu dégage une atmosphère étrange et fascinante.

Le silence est total, à peine troublé par le vent qui s’engouffre dans les couloirs de pierre.

On imagine aisément les allées et venues d’autrefois, les villageois grimpant sur des échelles pour atteindre leurs cellules, les voix résonnant dans la cour, le bruit des jarres qu’on dépose, des sacs qu’on hisse…

C’est un témoignage saisissant de la vie communautaire et de l’ingéniosité des populations berbères du djebel.


Nous reprenons ensuite la route vers Nalut, à travers les reliefs dénudés et majestueux du djebel Nefoussa, cette terre rude et splendide surnommée le pays des bergères.

Le soleil commence à décliner, enveloppant les montagnes d’une lumière dorée. Le désert semble infini.


Nous avons repris la route en traversant la région montagneuse aride du djebel Nefoussa, surnommée le pays des bergères.

Le paysage se fait plus âpre, plus sauvage. La route serpente entre les roches ocres, les vallées asséchées et les villages perchés qui semblent suspendus entre ciel et désert.

Après environ une heure et demie de route, nous atteignons enfin Nalut, une cité étonnante accrochée à flanc de colline.

Nous avons repris la route en passant dans la région montagneuse  aride de Nefoussa, le pays des bergères.
Nous avons repris la route en passant dans la région montagneuse  aride de Nefoussa, le pays des bergères.

Nalut : نالوت


Nalut est connue pour son Qasr, un grenier fortifié impressionnant, considéré comme le plus complexe de toute la Libye.

Il aurait d’abord été bâti, comme Qasr al-Hājj, sous la forme d’un simple cercle de cellules destinées à entreposer les récoltes. Mais au fil du temps, la croissance de la population a nécessité de nouvelles extensions : ils construisirent d’autres rangées de pièces au centre et tout autour, jusqu’à former une véritable forteresse de terre, semblable à un château labyrinthique creusé dans la colline.


Le résultat est spectaculaire : une masse d’argile et de pierre, haute de quatre étages, d’où s’entremêlent couloirs étroits, voûtes et alvéoles, le tout orienté vers l’extérieur pour capter la lumière et la chaleur.

De loin, on dirait un gigantesque nid d’abeilles, un entrelacs d’ouvertures et d’escaliers sculptés à même la roche.


Grimper jusqu’aux étages supérieurs relevait d’un véritable exploit.

Les habitants se hissaient à l’aide de grosses branches plantées dans les parois de terre séchée, comme des échelons rudimentaires.

Une fois arrivés à la cellule souhaitée, ils faisaient descendre ou monter les provisions à l’aide d’un panier suspendu, que manipulait une autre personne depuis la cour principale.

L’ingéniosité du système force l’admiration : chaque espace, chaque recoin, chaque ouverture avait son utilité.


Connue pour son Qsar, grenier fortifié, Nalut abrite le grenier le plus complexe de Libye. Il a sans doute été construit comme Qasr al-Haj, un simple cercle de pièces de nourriture, mais les augmentations croissantes de population ont mené à la création de plus d’unités de stockage. Ainsi une autre colline de voûtes tournées vers l’extérieur a été construite dans la zone centrale, comme un château géant boueux. Quatre étages de haut, et des murs extérieurs ont été construits progressivement plus haut pour qu’encore plus de pièces soient empilées au sommet. L’effet est superbement complexe comme un labyrinthe de couloirs parsemés d’ouvertures.
Connue pour son Qsar, grenier fortifié, Nalut abrite le grenier le plus complexe de Libye. Il a sans doute été construit comme Qasr al-Haj, un simple cercle de pièces de nourriture, mais les augmentations croissantes de population ont mené à la création de plus d’unités de stockage. Ainsi une autre colline de voûtes tournées vers l’extérieur a été construite dans la zone centrale, comme un château géant boueux. Quatre étages de haut, et des murs extérieurs ont été construits progressivement plus haut pour qu’encore plus de pièces soient empilées au sommet. L’effet est superbement complexe comme un labyrinthe de couloirs parsemés d’ouvertures.
Connue pour son Qsar, grenier fortifié, Nalut abrite le grenier le plus complexe de Libye. Il a sans doute été construit comme Qasr al-Haj, un simple cercle de pièces de nourriture, mais les augmentations croissantes de population ont mené à la création de plus d’unités de stockage. Ainsi une autre colline de voûtes tournées vers l’extérieur a été construite dans la zone centrale, comme un château géant boueux. Quatre étages de haut, et des murs extérieurs ont été construits progressivement plus haut pour qu’encore plus de pièces soient empilées au sommet. L’effet est superbement complexe comme un labyrinthe de couloirs parsemés d’ouvertures.

Perché sur les hauteurs, le Qasr de Nalut offre aussi une vue magnifique sur le désert environnant.

Sous la lumière dorée de fin d’après-midi, les murs d’argile prennent une teinte de miel, et le silence du lieu semble raconter l’histoire millénaire de ces montagnes.

On imagine la vie d’autrefois : les familles qui montaient leurs réserves de blé, les voix résonnant dans les passages étroits, le vent du Sahara qui glissait entre les arches…


Le lendemain, tôt le matin, nous reprenons la route, direction Ghadamès, véritable perle du désert.

Près de quatre heures de traversée à travers les paysages arides et infinis du Sahara libyen, avec un arrêt prévu aux ruines de Sinawin, vestiges mystérieux d’une ancienne cité oubliée.

Le lendemain, tôt dans la matinée, nous prenons la route à travers le  Sahara Libyen en direction de Ghadamès pour 4h de traversée avec un petit arrêt aux ruines de Sinawin.
Le lendemain, tôt dans la matinée, nous prenons la route à travers le  Sahara Libyen en direction de Ghadamès pour 4h de traversée avec un petit arrêt aux ruines de Sinawin.
Le lendemain, tôt dans la matinée, nous prenons la route à travers le Sahara Libyen en direction de Ghadamès pour 4h de traversée avec un petit arrêt aux ruines de Sinawin.
Le lendemain, tôt dans la matinée, nous prenons la route à travers le Sahara Libyen en direction de Ghadamès pour 4h de traversée avec un petit arrêt aux ruines de Sinawin.
Le lendemain, tôt dans la matinée, nous prenons la route à travers le Sahara Libyen en direction de Ghadamès pour 4h de traversée avec un petit arrêt aux ruines de Sinawin.

Ghadamès : غدامسLa perle du désert


Véritable joyau du Sahara, Ghadamès est l’une des plus anciennes villes fortifiées du désert. Son architecture remarquable a été pensée pour résister aux conditions extrêmes du climat saharien. Cette oasis mythique se situe à la frontière de la Tunisie et de l’Algérie, comme une porte entre trois mondes.


La ville se compose de sept quartiers, séparés par des portes en bois massives. On passe de l’un à l’autre en empruntant des ruelles couvertes et fraîches. Autrefois, plusieurs enclos à ciel ouvert servaient de lieux de rassemblement et de marchés. Aujourd’hui encore, bien que la vieille ville soit en grande partie désertée, les anciens s’y retrouvent à la tombée du jour pour discuter à l’abri du soleil brûlant, savourant des dattes moelleuses accompagnées d’un simple verre d’eau.


Les maisons, bâties en toub (un mélange d’argile et de fibres de palmier), sont construites sur deux étages. Le passage d’une habitation à l’autre se fait par des allées voûtées, couvertes par les toits solidaires les uns des autres, formant un réseau presque souterrain. Cette conception ingénieuse assure une fraîcheur constante et une ventilation naturelle grâce à des lucarnes percées dans les plafonds.

L’organisation intérieure suit une hiérarchie fonctionnelle : le rez-de-chaussée sert de réserve pour les provisions, l’étage supérieur abrite la vie familiale, tandis que les terrasses à ciel ouvert sont exclusivement réservées aux femmes, véritables havres de liberté.

Une des premières villes fortifiées du Sahara, son architecture est conçue pour résister au climat extrême du désert. Cette oasis se situe à la frontière de la Tunisie et de l’Algérie.
Une des premières villes fortifiées du Sahara, son architecture est conçue pour résister au climat extrême du désert. Cette oasis se situe à la frontière de la Tunisie et de l’Algérie.
Une des premières villes fortifiées du Sahara, son architecture est conçue pour résister au climat extrême du désert. Cette oasis se situe à la frontière de la Tunisie et de l’Algérie.

Les murs blanchis à la chaux sont décorés de motifs rouges symboliques, peints à la main. À l’intérieur, le raffinement berbère s’exprime dans les objets en cuivre, les vanneries finement tressées, les miroirs ciselés, et les tapis colorés qui recouvrent le sol. Chaque détail respire l’âme et la chaleur du désert.

Les maisons sont richement décorées de motifs rouge qui ressortent sur les murs blanchis par la chaux blanche.
Les maisons sont richement décorées de motifs rouge qui ressortent sur les murs blanchis par la chaux blanche.
Les maisons sont richement décorées de motifs rouge qui ressortent sur les murs blanchis par la chaux blanche.

Nous avons eu la chance de séjourner au Dar Ghadamès Hotel, un véritable bijou situé à cinq minutes du vieux Ghadamès.

Construit dans le style berbère amazigh, cet hôtel quatre étoiles marie avec élégance confort moderne et traditions locales. Les chambres sont spacieuses, magnifiquement décorées et d’une propreté irréprochable. Le restaurant, accueillant et savoureux, a comblé nos papilles.

C’est sans conteste le plus bel établissement de tout notre voyage.

👉 Je le recommande vivement à quiconque rêve d’un séjour authentique et paisible au cœur du désert.

Nous avons eu la chance de dormir dans le Dar Ghadamès Hotel. Une vraie petite merveille à  5 minutes du vieux Ghadamès, il est décoré dans le style ancien berbère Amazigh.

Ce séjour à Ghadamès fut une véritable parenthèse enchantée.

On aurait aimé prolonger cette escale tant la ville dégage une énergie paisible, presque hors du temps.


Le lendemain matin, nous reprenons la route en direction de Nalut, avec un arrêt photo au cœur du désert de Hamada al Hamra, immense plateau de pierres rouges et noires.

Notre prochaine étape : Kabaw, à 350 km de là.

Le jour suivant, nous repartir en direction de Nalut avec arrêt photos en traversant le désert de Hamada al Hamra. Notre destination était Kabaw.
Le jour suivant, nous repartir en direction de Nalut avec arrêt photos en traversant le désert de Hamada al Hamra. Notre destination était Kabaw.
Le jour suivant, nous repartir en direction de Nalut avec arrêt photos en traversant le désert de Hamada al Hamra. Notre destination était Kabaw.

Kabaw : كاباو


Nichée au cœur du Djebel Nefoussa, Kabaw est une petite ville berbère connue pour son impressionnant Qsar, un grenier fortifié ancestral typique de la région.

Édifié au XVe siècle, ce splendide ensemble d’architecture communautaire témoigne du savoir-faire et de l’organisation des tribus berbères. Le Qsar de Kabaw compte près de 300 cellules de stockage, superposées sur plusieurs niveaux, construites en pierre et en argile, formant un enchevêtrement harmonieux autour d’une vaste cour centrale.


Comme dans les autres Qsar, chaque famille y possédait son espace pour entreposer céréales, huile d’olive, dattes ou outils, à l’abri du vent, des pillards et des fortes chaleurs. Le site, superbement conservé, dégage une atmosphère paisible, presque hors du temps.

Se promener entre ces murs de terre ocre, patinés par les siècles, c’est comme feuilleter les pages vivantes d’une histoire millénaire du peuple amazigh.

Kabaw : Cette petite ville abrite un magnifique Qsar, un grenier fortifié berbère. Cet autre grenier fortifié, originaire du XVe siècle, est composé d’environ 300 cellules.
Kabaw : Cette petite ville abrite un magnifique Qsar, un grenier fortifié berbère. Cet autre grenier fortifié, originaire du XVe siècle, est composé d’environ 300 cellules.
Kabaw : Cette petite ville abrite un magnifique Qsar, un grenier fortifié berbère. Cet autre grenier fortifié, originaire du XVe siècle, est composé d’environ 300 cellules.

Dans l’après-midi, nous reprenons la route vers Misrata, où nous passerons la nuit.

La traversée du paysage est longue mais fascinante : alternance de plateaux arides, de villages isolés, et de lignes d’horizon infinies qui se perdent dans la brume de chaleur.


Le lendemain s’annonce comme une très longue journée de route — environ 800 kilomètres le long de la côte de la Cyrénaïque, direction Benghazi, deuxième plus grande ville du pays.


Après une courte nuit de repos, nous repartons le matin même vers Tolmeitha, située à une centaine de kilomètres à l’Est, pour découvrir les ruines de la cité antique grecque de Ptolémaïs.


Ptolémaïs : طلميثة


Située sur la côte libyenne, Ptolémaïs est une ancienne cité grecque fondée probablement au VIIᵉ ou VIᵉ siècle avant notre ère par des colons venus de Barqa (l’actuelle Cyrène). À son apogée, elle fut l’une des grandes cités de la Pentapole de Cyrénaïque, rayonnant par son port, ses temples, ses thermes et ses vastes demeures à colonnades.


Un violent tremblement de terre, survenu en 365 après J.-C., et dont l’épicentre se trouvait en Crète, ravagea toute la région. Les cinq grandes cités voisines — Cyrène, Apollonia, Arsinoé, Bérénice et Barqa — furent détruites ou gravement endommagées.

Seule Ptolémaïs, miraculeusement épargnée, demeura debout. Elle accueillit alors les principales autorités de la région et devint la capitale administrative de la province de Libye sous l’Empire romain.

Mais son destin changea de nouveau au VIIᵉ siècle, lorsqu’elle fut détruite lors de la conquête arabe.

Située sur la côte libyenne, Ptolémaïs est une ancienne cité grecque fondée probablement au VIIᵉ ou VIᵉ siècle avant notre ère par des colons venus de Barqa (l’actuelle Cyrène).
Située sur la côte libyenne, Ptolémaïs est une ancienne cité grecque fondée probablement au VIIᵉ ou VIᵉ siècle avant notre ère par des colons venus de Barqa (l’actuelle Cyrène).
Située sur la côte libyenne, Ptolémaïs est une ancienne cité grecque fondée probablement au VIIᵉ ou VIᵉ siècle avant notre ère par des colons venus de Barqa (l’actuelle Cyrène).

Aujourd’hui, les ruines de Ptolémaïs, largement ensevelies sous le sable pendant des siècles, témoignent encore de sa grandeur passée.

Les vestiges visibles — thermes, basiliques, mosaïques, citernes et rues pavées — offrent une idée saisissante de l’importance qu’eut la cité. En 2001, une mission archéologique de l’Université de Varsovie a entrepris un vaste travail de déblaiement et d’étude. Les chercheurs ont estimé la superficie de la ville à 2,5 km², sans compter les fortifications extérieures et la grande nécropole.


La visite fut passionnante. Sous un soleil éclatant, nous avons déambulé parmi les colonnes effondrées et les pierres chauffées à blanc, imaginant le murmure de la vie antique dans cette cité oubliée.


Après cette superbe découverte, nous avons repris la route vers la ville de Shahhat pour explorer l’un des sites les plus emblématiques de la Libye : la cité antique de Cyrène.


Cyrène : شحات


Cyrène, joyau de la Cyrénaïque, fut fondée par des colons grecs venus de Théra (l’actuelle Santorin) sur les 

conseils de l’oracle de Delphes. C’était la plus ancienne et la plus importante des cinq colonies grecques de la région, déjà habitée par les anciens Libyens.

Devenue un centre économique et intellectuel majeur, elle donna son nom à toute la région : la Cyrénaïque. Pendant près de douze siècles, du VIIᵉ siècle av. J.-C. au Ve siècle apr. J.-C., Cyrène rayonna sur tout le bassin méditerranéen.


Située dans une vallée fertile du Djebel Akhdar — “la Montagne Verte” — la cité s’élève à environ 600 mètres d’altitude, à moins de dix kilomètres de la mer. Ce plateau verdoyant, baigné par un climat doux, offrait un cadre idéal pour l’agriculture et la prospérité du commerce.

Cyrène fut aussi un haut lieu spirituel : l’oracle d’Apollon y attirait des pèlerins venus de tout le monde grec. Plus tard, la cité devint un évêché chrétien au IVᵉ siècle.

Cyrène, joyau de la Cyrénaïque, fut fondée par des colons grecs venus de Théra (l’actuelle Santorin) sur les  conseils de l’oracle de Delphes. C’était la plus ancienne et la plus importante des cinq colonies grecques de la région, déjà habitée par les anciens Libyens.
Cyrène, joyau de la Cyrénaïque, fut fondée par des colons grecs venus de Théra (l’actuelle Santorin) sur les  conseils de l’oracle de Delphes. C’était la plus ancienne et la plus importante des cinq colonies grecques de la région, déjà habitée par les anciens Libyens.
Cyrène, joyau de la Cyrénaïque, fut fondée par des colons grecs venus de Théra (l’actuelle Santorin) sur les  conseils de l’oracle de Delphes. C’était la plus ancienne et la plus importante des cinq colonies grecques de la région, déjà habitée par les anciens Libyens.

Le site archéologique actuel, classé au patrimoine mondial de l’UNESCO, s’étend sur plusieurs kilomètres et comprend trois ensembles principaux :

    •  La ville et ses faubourgs, où se dresse encore le splendide Sanctuaire d’Apollon, cœur religieux et symbolique 

      de Cyrène ;

    •  Les vastes nécropoles, qui encerclent la cité et abritent des centaines de tombes creusées dans la roche ;

    •  Et la campagne environnante (la chôra), parsemée des vestiges d’exploitations agricoles, de villages, de 

      sanctuaires et de monuments funéraires.


Marcher dans Cyrène, c’est remonter le temps. Les colonnes, les mosaïques, les escaliers de pierre et les inscriptions racontent la vie d’une cité prospère, savante et tournée vers les arts.

Comme toutes les grandes cités antiques de Libye, Cyrène est immense, majestueuse, et admirablement restaurée. Un vrai plaisir que de déambuler parmi ces ruines baignées de lumière, dans le silence du vent venu de la mer.

Cyrène, joyau de la Cyrénaïque, fut fondée par des colons grecs venus de Théra (l’actuelle Santorin) sur les  conseils de l’oracle de Delphes. C’était la plus ancienne et la plus importante des cinq colonies grecques de la région, déjà habitée par les anciens Libyens.
Cyrène, joyau de la Cyrénaïque, fut fondée par des colons grecs venus de Théra (l’actuelle Santorin) sur les  conseils de l’oracle de Delphes. C’était la plus ancienne et la plus importante des cinq colonies grecques de la région, déjà habitée par les anciens Libyens.
Cyrène, joyau de la Cyrénaïque, fut fondée par des colons grecs venus de Théra (l’actuelle Santorin) sur les  conseils de l’oracle de Delphes. C’était la plus ancienne et la plus importante des cinq colonies grecques de la région, déjà habitée par les anciens Libyens.

Nous sommes ensuite retournés à Shahat pour y passer la nuit, ravis de cette journée exceptionnelle.


Le lendemain, surprise !

Salha, notre guide, nous annonce qu’il a obtenu l’autorisation spéciale de visiter un site non prévu à notre programme : Érythron.

Grâce à son amitié avec le conservateur du lieu, nous allions découvrir un autre trésor archéologique rarement ouvert au public.


Érythron Al Athrun :


Situé sur la côte méditerranéenne de Cyrénaïque, Érythron, ou Al Athrun, est un site archéologique d’origine 

grecque qui fut, à l’époque byzantine, un évêché important.

Perdu entre mer et collines, le lieu dégage une atmosphère paisible et mystique. On y entend à peine le murmure du vent et le ressac des vagues qui viennent frapper les falaises.


Le site abrite les ruines de deux magnifiques basiliques, remarquablement bien conservées. Ces édifices comptent parmi les plus beaux exemples de l’architecture religieuse byzantine en Afrique du Nord.

Construites entre la fin du Ve et le début du VIe siècle, elles présentent des orientations différentes, sans doute pour répondre aux besoins liturgiques distincts des communautés qui les fréquentaient.

C’est un site archéologique d’origine grecque, le site renferme les ruines de deux basiliques de toute beauté et en bon état de conservation. Il était un évêché à l'époque byzantine.
C’est un site archéologique d’origine grecque, le site renferme les ruines de deux basiliques de toute beauté et en bon état de conservation. Il était un évêché à l'époque byzantine.
C’est un site archéologique d’origine grecque, le site renferme les ruines de deux basiliques de toute beauté et en bon état de conservation. Il était un évêché à l'époque byzantine.

Leur particularité réside dans la qualité exceptionnelle de leur architecture et de leurs matériaux : contrairement à la plupart des autres édifices de Cyrénaïque, les basiliques d’Érythron n’ont pas été bâties à partir de pierres de récupération. Leurs colonnes et leurs éléments décoratifs ont été taillés dans un marbre pur importé des îles de Proconnèse et de Thasos, témoignant du raffinement et de la richesse de la communauté locale à cette époque.


Les sols étaient autrefois recouverts de mosaïques polychromes, aujourd’hui fragmentées, mais dont les motifs géométriques et floraux laissent deviner la splendeur originelle. Sous la lumière dorée du soleil libyen, les vestiges dégagent encore une grande harmonie.

Il se dégage de ce lieu un silence sacré, comme si le temps s’était arrêté depuis quinze siècles.


Nous avons eu la chance d’y déambuler seuls, accompagnés de notre guide Salha et du conservateur du site, un homme passionné et fier de nous faire découvrir ce joyau méconnu.

Une véritable merveille cachée, et sans doute l’un des plus beaux témoignages de l’époque byzantine en Libye.


Apollonia : أبولونيا


À quelques kilomètres de Cyrène, Apollonia se dresse fièrement sur la côte Nord de la Cyrénaïque, blottie au cœur d’une superbe baie de près de 40 kilomètres de large. Le site antique occupe un relief naturel formé par un ancien cordon de dunes solidifiées en grès, parallèle au rivage, sur lequel reposaient autrefois les remparts et l’acropole du port.


Dans l’Antiquité, un second cordon de grès, situé environ 350 mètres plus au Nord, émergeait de la mer par endroits et dessinait de petites anses où les navires pouvaient s’abriter du vent.

On pense qu’Apollonia servait d’abord de port principal à Cyrène, avant de devenir une cité autonome vers la fin de la période hellénistique.

À quelques kilomètres, ce site antique se trouve sur la partie la plus au Nord de la Cyrénaïque, au milieu d'une baie de 40 km de large. Un ancien cordon de dunes solidifiées en grès forme un relief de quelques mètres parallèle au rivage et constitue un support pour les remparts et l'acropole du port. Dans l'antiquité, un second cordon de grès à 350 mètres plus au nord émergeait des eaux par endroits et formait des baies propices à abriter des bateaux.
À quelques kilomètres, ce site antique se trouve sur la partie la plus au Nord de la Cyrénaïque, au milieu d'une baie de 40 km de large. Un ancien cordon de dunes solidifiées en grès forme un relief de quelques mètres parallèle au rivage et constitue un support pour les remparts et l'acropole du port. Dans l'antiquité, un second cordon de grès à 350 mètres plus au nord émergeait des eaux par endroits et formait des baies propices à abriter des bateaux.
À quelques kilomètres, ce site antique se trouve sur la partie la plus au Nord de la Cyrénaïque, au milieu d'une baie de 40 km de large. Un ancien cordon de dunes solidifiées en grès forme un relief de quelques mètres parallèle au rivage et constitue un support pour les remparts et l'acropole du port. Dans l'antiquité, un second cordon de grès à 350 mètres plus au nord émergeait des eaux par endroits et formait des baies propices à abriter des bateaux.

Le site, à la fois maritime et monumental, offre un spectacle saisissant : le lent affaissement du littoral cyrénéen au fil des siècles a entraîné l’immersion partielle d’Apollonia. Une partie de la ville, notamment le port antique et plusieurs constructions côtières, repose désormais sous plusieurs mètres d’eau, jusqu’à près de 4 mètres de profondeur à certains endroits. On distingue encore, par temps clair, les vestiges engloutis à travers les eaux turquoise de la Méditerranée.

Le théâtre gréco-romain, magnifiquement conservé, domine la mer, tandis que les colonnes effondrées et les mosaïques érodées racontent la grandeur passée de cette cité portuaire.


Après cette dernière étape au bord de la mer, nous avons repris la voiture pour continuer notre périple en suivant la Méditerranée vers Tobruk.

Nous avons repris la voiture en suivant la Méditerranée en direction de Tobruk, dommage que nous n’étions pas en taxi, sinon on aurait pu faire un remake du film - Un taxi pour Tobruk.    :-)
Nous avons repris la voiture en suivant la Méditerranée en direction de Tobruk, dommage que nous n’étions pas en taxi, sinon on aurait pu faire un remake du film - Un taxi pour Tobruk.    :-)
Nous avons repris la voiture en suivant la Méditerranée en direction de Tobruk, dommage que nous n’étions pas en taxi, sinon on aurait pu faire un remake du film - Un taxi pour Tobruk.    :-)

Dommage que nous ne soyons pas montés dans un taxi… nous aurions pu tourner notre propre version du film culte Un Taxi pour Tobrouk ! 😄


Tobruk : طبرق


Située sur la côte orientale de la Libye, Tobrouk occupe une position stratégique face à la Méditerranée, à proximité immédiate de la frontière égyptienne.

Au XXe siècle, cette ville tranquille du désert est entrée dans l’Histoire pour avoir été l’un des théâtres majeurs de la Seconde Guerre mondiale.


Dotée d’un port naturel en eau profonde, Tobrouk représentait un point clé pour le contrôle du ravitaillement et des routes du désert, à mi-chemin entre Tripoli et Alexandrie. Après la déclaration de guerre de l’Italie contre le Royaume-Uni en 1940, la région devint un enjeu capital entre les forces de l’Axe et les Alliés.

Les escarmouches débutèrent dès 1940, et le 22 janvier 1941, les troupes alliées — composées d’Australiens, de Néo-Zélandais, de Britanniques et de Français libres — s’emparèrent de Tobrouk.

La ville résista héroïquement à plusieurs contre-attaques allemandes et italiennes, devenant le symbole de la résistance alliée en Afrique du Nord.

Au XXe siècle, la ville est connue comme un lieu de bataille de la Seconde Guerre mondiale. Au début de la Seconde Guerre mondiale, le port va devenir un enjeu stratégique.
Au XXe siècle, la ville est connue comme un lieu de bataille de la Seconde Guerre mondiale. Au début de la Seconde Guerre mondiale, le port va devenir un enjeu stratégique.
Au XXe siècle, la ville est connue comme un lieu de bataille de la Seconde Guerre mondiale. Au début de la Seconde Guerre mondiale, le port va devenir un enjeu stratégique.

Aujourd’hui encore, le cimetière militaire de Tobrouk rappelle ces heures sombres et héroïques. Marcher parmi ces stèles alignées face à la mer, c’est ressentir un profond respect pour ces hommes venus de si loin, tombés dans ce coin de désert balayé par le vent.

Cette étape, sobre et émouvante, a été pour nous un moment de recueillement et de mémoire.


Après cette visite, nous avons repris la route vers Benghazi pour y passer la nuit.


Le lendemain, tôt dans la matinée, nous repartons pour une longue route en direction de Khoms, dernière grande étape de notre périple avant de rejoindre Sabratha.

Près de dix heures de voyage sous un soleil de plomb nous attendaient, à travers les vastes paysages arides de la côte libyenne.

Éreintés mais heureux, nous avons accueilli avec soulagement l’ombre bienveillante de notre hôtel, où nous nous sommes littéralement effondrés dans les bras de Morphée.


Sabratha


Située sur la côte méditerranéenne à une soixantaine de kilomètres à l’Ouest de Tripoli, Sabratha est l’une des plus importantes cités de la Tripolitaine romaine, cette région antique qui regroupait les trois grandes villes d’Oea, Leptis Magna et Sabratha — à l’origine du nom même de Tripolitaine, la “terre des trois cités“.


Fondée à l’origine par les Phéniciens, la cité servait de comptoir commercial pour les échanges entre les peuples de 

la Méditerranée et les caravanes venues du Sahara. Ses vestiges les plus anciens révèlent une ville fortifiée aux rues sinueuses, témoin de cette époque marchande.

À partir du Ier siècle avant notre ère, Sabratha connaît une refondation à la romaine : les rues s’alignent selon un plan orthogonal, les temples, thermes et forums s’élèvent, et la cité s’étend progressivement vers le sud, puis vers l’est.

Son monument le plus célèbre, véritable joyau de pierre, est le théâtre romain, érigé entre le IIᵉ et le IIIᵉ siècle après J.-C.

Capable d’accueillir près de 5 000 spectateurs, il dominait la mer et résonnait autrefois des chants et des tragédies latines.

Lorsque les archéologues italiens entreprirent les fouilles en 1927, le théâtre n’était plus qu’un amas de sable et de ruines. Dix années de travail patient ont permis de restaurer avec une minutie extraordinaire la colonnade du mur de scène et les splendides bas-reliefs du proscenium, redonnant à ce lieu son éclat antique. Aujourd’hui encore, il reste l’un des plus beaux théâtres romains au monde, rivalisant avec ceux d’Orange ou de Bosra.

Sabratha connut toutefois plusieurs catastrophes naturelles. Quatre tremblements de terre majeurs frappèrent la cité ; les premiers furent l’occasion de reconstructions ambitieuses, mais le dernier, au IVᵉ siècle, sonna le déclin définitif de cette grande cité romaine.


Marcher parmi ces colonnes blanches face à la mer turquoise, c’est comme remonter le temps, entre le fracas des vagues et les murmures de l’Histoire.


Le Fezzan : le Sahara libyen et ses merveilles cachées


Pour nos deux dernières journées en Libye, nous avons décidé de vivre une expérience inoubliable : plonger au cœur du désert du Fezzan, dans le Sud du pays.

Nous avons pris la route vers Germa, ancienne capitale du royaume garamante, pour visiter le site antique de Gamara, témoin d’une civilisation saharienne florissante, bien avant l’arrivée des Romains.


Germa : جرمة


Nichée au cœur du Fezzan, Germa fut autrefois la capitale du royaume des Garamantes, une civilisation mystérieuse et raffinée qui régnait sur les routes caravanières reliant la Méditerranée à l’Afrique noire.

Ces peuples du désert, redoutés par les Romains, menaient régulièrement des raids contre le Limes Tripolitanus, la frontière fortifiée de l’Afrique romaine, avant de se réfugier dans les profondeurs du Sahara, où nul ennemi n’osait s’aventurer.

En l’an 197, l’empereur Septime Sévère lança une grande campagne dans le désert pour soumettre les Garamantes. En 203, il prit Germa, mais la présence romaine ne dura que quelques années : le climat, l’isolement et la force du désert eurent vite raison de l’Empire.

Aujourd’hui encore, on peut ressentir dans ces ruines la grandeur éteinte d’un peuple libre, audacieux et ingénieux, qui sut dompter le sable et le vent bien avant l’ère moderne.


Les ruines antiques de Gamara


À quelques kilomètres de là, s’étendent les vestiges de Gamara, ancienne cité garamante qui témoigne du raffinement de cette civilisation saharienne.

Sous un soleil de plomb, nous avons arpenté ces ruines silencieuses, vestiges de palais, de citernes et de tombes antiques. Il est fascinant d’imaginer qu’en ces lieux arides, les Garamantes avaient mis en place un ingénieux réseau d’irrigation souterrain, les foggaras, qui permettait de faire pousser des palmeraies au milieu du désert.

Le contraste entre la rudesse du paysage et l’ingéniosité humaine est saisissant.

Dans l'Antiquité, la région de Germa fait partie du pays des Garamantes. Les Garamantes menaient souvent des raids sur la frontière africaine de Rome, le Limes Tripolitanus, et se retiraient dans le désert.
Dans l'Antiquité, la région de Germa fait partie du pays des Garamantes. Les Garamantes menaient souvent des raids sur la frontière africaine de Rome, le Limes Tripolitanus, et se retiraient dans le désert.
Dans l'Antiquité, la région de Germa fait partie du pays des Garamantes. Les Garamantes menaient souvent des raids sur la frontière africaine de Rome, le Limes Tripolitanus, et se retiraient dans le désert.

Les tombeaux d’Al-Hatia


Non loin de là, le site des tombeaux d’Al-Hatia se dresse, témoin des rituels funéraires des anciens Garamantes.

Sur les 132 tombes répertoriées, la plupart se sont effondrées, mais une trentaine ont été restaurées. Les morts y étaient enterrés verticalement dans une chambre funéraire creusée dans le sol, parfois surmontée d’un tumulus pyramidal de 3 à 3,5 mètres de hauteur.

Les pierres, chauffées par le soleil, semblent encore vibrer de la mémoire des siècles.

Un silence absolu règne, seulement troublé par le vent du désert qui siffle entre les ruines.

Sur les 132 tombes de ce site, la plupart effondrées, une trentaine ont été rénovées. Les morts étaient enterrés verticalement dans une chambre funéraire ou un tumulus, autour desquels des maçons ont reconstruit des murs de forme pyramidale, d’une superficie de 3 à 3,5 m² au sol et de 3,5 m de côté, sur la hauteur.
Sur les 132 tombes de ce site, la plupart effondrées, une trentaine ont été rénovées. Les morts étaient enterrés verticalement dans une chambre funéraire ou un tumulus, autour desquels des maçons ont reconstruit des murs de forme pyramidale, d’une superficie de 3 à 3,5 m² au sol et de 3,5 m de côté, sur la hauteur.
Sur les 132 tombes de ce site, la plupart effondrées, une trentaine ont été rénovées. Les morts étaient enterrés verticalement dans une chambre funéraire ou un tumulus, autour desquels des maçons ont reconstruit des murs de forme pyramidale, d’une superficie de 3 à 3,5 m² au sol et de 3,5 m de côté, sur la hauteur.

Mer de dunes et couleurs du désert


Puis, au détour de la piste, le paysage change : une mer de dunes infinies s’étend à perte de vue.

Les couleurs du sable varient avec les heures du jour : ocre au matin, ambre à midi, orangée au crépuscule. À chaque instant, le désert se transforme, vivant, mouvant, presque irréel.

On se sent minuscule au milieu de cette immensité hypnotique, comme suspendu dans le temps.

Mer de dunes aux couleurs exceptionnelles changeantes au fils des heures… passant de l’ocre à l’ambre, puis à l’orange. Une vraie splendeur !
Mer de dunes aux couleurs exceptionnelles changeantes au fils des heures… passant de l’ocre à l’ambre, puis à l’orange. Une vraie splendeur !
Mer de dunes aux couleurs exceptionnelles changeantes au fils des heures… passant de l’ocre à l’ambre, puis à l’orange. Une vraie splendeur !

Les lacs salés d’Oubari


Et soudain, au cœur de ce monde minéral, apparaissent comme un mirage les lacs salés d’Oubari — véritables joyaux du Sahara.

Cet erg désertique abrite une succession de lacs aux eaux turquoise, bordés de palmiers et cerclés de hautes dunes.

Les principaux sont El Mafou, Gabraoun, et Manadra (aujourd’hui asséché, ne laissant que de vastes plaques de sel), et sans doute le plus spectaculaire : Oum El Ma – “la Mère de l’Eau”.

Son étroite étendue miroitante, blottie entre des dunes sculptées par le vent, reflète le ciel et les palmiers environnants.

Cet erg désertique abrite cependant un chapelet de lacs salés, entourés de palmiers et de hautes dunes. Les principaux sont les lacs El Mafou, Gabraoun, Manadra (à sec et où subsistent seulement de larges plaques de sel) et sans doute le plus beau d'entre eux, le lac Oum El Ma, étroite étendue d'eau au creux de dunes sculptées et où viennent se refléter les palmiers qui le bordent.
Cet erg désertique abrite cependant un chapelet de lacs salés, entourés de palmiers et de hautes dunes. Les principaux sont les lacs El Mafou, Gabraoun, Manadra (à sec et où subsistent seulement de larges plaques de sel) et sans doute le plus beau d'entre eux, le lac Oum El Ma, étroite étendue d'eau au creux de dunes sculptées et où viennent se refléter les palmiers qui le bordent.
Cet erg désertique abrite cependant un chapelet de lacs salés, entourés de palmiers et de hautes dunes. Les principaux sont les lacs El Mafou, Gabraoun, Manadra (à sec et où subsistent seulement de larges plaques de sel) et sans doute le plus beau d'entre eux, le lac Oum El Ma, étroite étendue d'eau au creux de dunes sculptées et où viennent se refléter les palmiers qui le bordent.

 Lac salé Oum el Ma

La mère de l’eau                   

Lac salé Mahfu

Lac salé asséché Mandara

Dans un silence presque sacré, les reflets dorés sur l’eau, la chaleur douce du sable, et la quiétude absolue du lieu ont créé un moment suspendu, hors du monde.

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Nuit mouvementée dans le désert du Fezzan


Notre idée de dormir à la belle étoile est tombée… à l’eau salée !

Une grosse tempête de sable est arrivée sans crier gare, soulevant un vent furieux qui a tout balayé sur son passage. Nous avons dû rebrousser chemin en urgence pour trouver refuge dans ce qui devait être un campement — disons plutôt un pseudo camping bien pourri, mais à la guerre comme à la guerre…


À peine le temps de faire une photo avant de ranger précipitamment mon appareil pour le protéger du sable.


Nous nous sommes abrités dans notre cahute, minuscule et surchauffée, devait bien afficher 45°C à l’intérieur.


Comme la chaleur était insoutenable et que la seule ouverture était la porte, nous avons pris la (mauvaise) décision de dormir porte ouverte… Erreur fatale !

En quelques minutes, tous les moustiques du Sahara libyen ont été invités à un festin. Une vraie boucherie nocturne !

Résultat : pas un seul instant de sommeil, juste des rires nerveux et des démangeaisons en guise de souvenirs.


Mais après tout, nous voulions de l’Aventure — eh bien, en voilà !

Malgré tout, ces deux jours au cœur du désert libyen resteront parmi les plus mémorables de notre voyage : la beauté brute du Sahara, la lumière changeante sur les dunes, et ce sentiment unique d’être seuls au monde, au milieu de nulle part.

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Le lendemain, complètement épuisés, nous avons repris la route vers Tripoli, pour y passer notre dernière nuit en Libye.

Destination coup de cœur

Conclusion : Nous avons vécu un voyage extraordinaire, gravé à jamais dans nos mémoires.

Des rencontres inoubliables avec un peuple d’une gentillesse désarmante, toujours accueillant, souriant et bienveillant.

Nous avons eu la chance de découvrir de nombreux sites archéologiques grandioses, témoins impressionnants d’un passé riche et fascinant.

Nous avons traversé des paysages superbes et très divers, du littoral méditerranéen aux dunes dorées du Sahara, en passant par les montagnes arides et les oasis pleines de charme.


La cuisine libyenne fut une belle surprise : un subtil mélange de saveurs arabes et méditerranéennes, avec une touche italienne héritée de l’histoire, notamment dans leurs fameuses pastas.

Impossible d’oublier leurs pâtes rouchda, cuites dans une sauce parfumée à la cannelle et au safran, accompagnées de lentilles et de pois chiches — un vrai régal !

Et parmi leurs plats traditionnels, il faut goûter la chorba, soupe épicée à base de tomates, la hacida, un ragoût savoureux de viande, ou encore l’ousban, une saucisse d’abats de mouton mélangés à du riz, riche en goût et en caractère.


Un immense merci à notre guide, chauffeur et garde du corps Salha, pour sa bonne humeur, son sourire et sa joie de vivre.

Grâce à lui, nous avons passé des vacances exceptionnelles, en toute sécurité et dans une ambiance inoubliable.

Nous l’avons quitté avec beaucoup d’émotion et quelques larmes…

Malheureusement, nous avons perdu son contact lors du déclenchement de la guerre en Libye, en 2011.

Nous nous demandons souvent ce qu’il est devenu.

Puissions-nous un jour avoir de ses nouvelles — il restera pour nous, à jamais, le visage souriant de ce fabuleux voyage en terre libyenne.

Désert de Germa en Libye

Carte de notre périple

Carte de notre périple en Libye

© Textes et photographies : Stéphane Campagne/All rights reserved. 

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