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                                                                                                                                                   By Steph

BLOG POUR LES AMOUREUX DES VOYAGES

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NOUVELLE-CALÉDONIE

Un camaïeu de bleu…


Terre du bout du monde, la Grande Terre est un kaléidoscope d’ambiances et de paysages, où se mêlent les multiples composantes culturelles de la société calédonienne. Un vrai petit paradis…

Rien de commun entre les plaines et les mangroves de la côte Ouest, territoire des broussards, et l’exubérance tropicale de la côte Est, bastion de la culture mélanésienne.

La pointe Nord offre, quant à elle, ses solitudes désertiques aux chercheurs de bouts du monde, tandis que le Grand Sud alterne réserves naturelles, lacs, et chapelets d’îles aux eaux turquoise éparpillées au large, sur fond de montagnes cabossées.

Et puis, il y a Nouméa, cosmopolite et élégante, parée d’atouts majestueux — de superbes baies et un front de mer splendide.


C’est une destination encore peu touristique : à peine plus de 100 000 visiteurs par an découvrent cette île lointaine.

Tellement éloignée de la France (17 000 km !) que, lorsque nous avons décidé de partir à la découverte de la 

Nouvelle-Calédonie, nous avons choisi d’y associer un voyage en Nouvelle-Zélande.

Nous voilà donc partis à deux, en avril 2011, pour trois semaines d’aventure en Océanie. 

Arrivée à Nouméa


Après onze heures de vol entre Paris et Tokyo, nous avons embarqué sur la compagnie locale Aircalin pour rejoindre Nouméa, où nous avons atterri tôt le matin, après 8h40 de vol au-dessus de l’immensité du Pacifique.

Le décalage horaire, la chaleur et la lumière déjà éclatante à notre arrivée nous rappelaient que nous étions bien aux antipodes.


Nous avions réservé un petit hôtel en plein centre-ville afin de pouvoir découvrir Nouméa à pied, à notre rythme.

Notre choix s’était porté sur l’Hôtel Le Paris, un établissement trois étoiles sans prétention, mais propre, confortable et idéalement situé. Parfait pour une première halte dans la capitale calédonienne.

Non loin de là, nous avons découvert un petit restaurant charmant : le Zanzibar.

Très vite, il est devenu notre cantine du soir à chacun de nos passages à Nouméa.

Le cadre est agréable, le service attentionné et l’accueil chaleureux — à l’image des Calédoniens.


Nouméa


Principale ville portuaire de l’île, Nouméa est le chef-lieu de la collectivité d’outre-mer française.

Elle est souvent appelée la capitale ou encore la blanche par les Kanaks.

Fondée en 1854 sous le nom de Port-de-France, elle servait de centre administratif et militaire à la présence française en Nouvelle-Calédonie. En 1866, elle adopta le nom “Nouméa”, d’origine kanak.

Principale ville portuaire de l’île, c’est le chef-lieu de la collectivité d’outre-mer française, elle est aussi appelée la “capitale“ ou la “blanche“ par la Kanaks. Créée en 1854 sous le nom de Port-de-France pour servir de centre administratif et militaire à la présence française en Nouvelle-Calédonie, elle prend le nom “Nouméa“, d'origine kanak en 1866.
Principale ville portuaire de l’île, c’est le chef-lieu de la collectivité d’outre-mer française, elle est aussi appelée la “capitale“ ou la “blanche“ par la Kanaks. Créée en 1854 sous le nom de Port-de-France pour servir de centre administratif et militaire à la présence française en Nouvelle-Calédonie, elle prend le nom “Nouméa“, d'origine kanak en 1866.
Principale ville portuaire de l’île, c’est le chef-lieu de la collectivité d’outre-mer française, elle est aussi appelée la “capitale“ ou la “blanche“ par la Kanaks. Créée en 1854 sous le nom de Port-de-France pour servir de centre administratif et militaire à la présence française en Nouvelle-Calédonie, elle prend le nom “Nouméa“, d'origine kanak en 1866.

C’est une ville très agréable, où l’on a tout de suite envie de déposer ses valises.

Il est plaisant de flâner à pied dans cette cité aux allures provinciales, baignée d’une atmosphère paisible et tropicale.

La place des Cocotiers, vaste et ombragée, est le lieu de rendez-vous préféré des Nouméens.

À deux pas, le marché municipal, coloré et animé les jours d’ouverture, offre un condensé de la vie locale.

Il fait face à la marina de Port Moselle, d’où l’on embarque pour l’île aux Canards et les nombreux îlots disséminés au large.


Ne manquez pas les deux baies emblématiques de la ville : la baie des Citrons et l’Anse Vata, bordées de belles plages, d’hôtels élégants, de restaurants, de bars et de boutiques. Ces quartiers sont aussi animés la nuit que le jour, dans une ambiance conviviale et détendue.


Centre culturel Tjibaou :

À quelques kilomètres du centre-ville se trouve le Centre culturel Tjibaou, un lieu incontournable et fascinant.

Conçu par l’architecte Renzo Piano, il s’inspire de l’architecture traditionnelle kanak et met à l’honneur la culture mélanésienne.

Le bâtiment principal, d’une superficie de 6 970 m², aligne dix hautes structures effilées rappelant les cases traditionnelles kanakes, réparties sur 230 mètres le long d’un axe orienté nord-est / sud-ouest.

L’ossature, mêlant bois d’iroko et acier, symbolise l’alliance entre tradition et modernité.

Le centre a pour mission de valoriser le patrimoine kanak, qu’il soit archéologique, linguistique ou artistique, mais aussi de favoriser les échanges culturels dans tout le Pacifique Sud.

Ne manquez pas non plus la visite du centre culturel Tjibaou, il est superbe et très intéressant. Situé à quelques kilomètres du centre-ville, cette surprenante création de Renzo Piano s'inspire de l'architecture traditionnelle  kanak et invite à découvrir avec bonheur la culture mélanésienne.

Un lieu à la fois esthétique, spirituel et profondément émouvant, à ne surtout pas manquer.


La Colline Ouen Toro

Pour admirer un panorama exceptionnel sur la Grande Terre, il faut grimper jusqu’à la colline du Ouen Toro, située à l’extrême sud de la péninsule de Nouméa.

Culminant à 128 mètres d’altitude et s’étendant sur 63 hectares, elle abrite un parc naturel :

le Parc municipal du Ouen Toro – Albert Etuvé et Lucien Audet.

De là-haut, la vue embrasse la ville, le lagon et les montagnes environnantes — un spectacle à couper le souffle, surtout au coucher du soleil.

Il faut aussi monter sur la colline Ouen Toro pour admirer La grande Terre. Située à l'extrême Sud de la péninsule de Nouméa. Elle culmine à 128 mètres et s'étend sur 63 hectares. Sur son domaine s'étend un parc naturel, le "Parc municipal du Ouen Toro - Albert Etuvé et Lucien Audet“.
Il faut aussi monter sur la colline Ouen Toro pour admirer La grande Terre. Située à l'extrême Sud de la péninsule de Nouméa. Elle culmine à 128 mètres et s'étend sur 63 hectares. Sur son domaine s'étend un parc naturel, le "Parc municipal du Ouen Toro - Albert Etuvé et Lucien Audet“.
Il faut aussi monter sur la colline Ouen Toro pour admirer La grande Terre. Située à l'extrême Sud de la péninsule de Nouméa. Elle culmine à 128 mètres et s'étend sur 63 hectares. Sur son domaine s'étend un parc naturel, le "Parc municipal du Ouen Toro - Albert Etuvé et Lucien Audet“.

Visite de l’Aquarium des Lagons

Le superbe Aquarium des Lagons, véritable joyau scientifique et pédagogique, abrite près de 500 000 litres d’eau.

Il reconstitue avec soin le fragile écosystème marin de la Nouvelle-Calédonie.

D’une salle à l’autre, on découvre une palette incroyable de couleurs et de formes : poissons tropicaux, coraux fluorescents, requins, raies et espèces endémiques.

Chaque espace est accompagné de panneaux explicatifs et de fiches pédagogiques qui enrichissent la visite.

Ce sublime aquarium de 500 000 litres d'eau reproduit et nous fait  découvrir le fragile écosystème sous-marin de la Calédonie.

Même si je préfère observer les poissons dans leur milieu naturel, j’ai passé un excellent moment.

N’étant pas plongeur, c’était pour moi le seul moyen d’admirer la beauté des fonds marins calédoniens.


Après deux jours à Nouméa, nous avons pris la route pour faire le tour de l’île, en commençant par la côte Ouest, direction Bourail.


Bourail :


Caractérisée à la fois par ses grands espaces propices à l’élevage bovin et par son lagon d’une beauté saisissante, la côte Ouest de la Grande Terre évoque à bien des égards un Far West calédonien.

Ici, les paysages alternent entre plaines roussies, collines verdoyantes et mangroves luxuriantes, souvent méconnues mais d’une richesse écologique impressionnante.

Bourail - Nouvelle-Calédonie
Bourail - Nouvelle-Calédonie
Bourail - Nouvelle-Calédonie
Bourail - Nouvelle-Calédonie
Bourail - Nouvelle-Calédonie
Bonhomme - Nouvelle-Calédonie
Bonhomme - Nouvelle-Calédonie
Bonhomme - Nouvelle-Calédonie
Bonhomme - Nouvelle-Calédonie

Avant d’arriver à Bourail, nous avons fait un petit arrêt à la plage de la Roche Percée.

Cette longue étendue de sable blond est bordée de falaises sculptées par le vent et les vagues.

À son extrémité nord, se dresse une étonnante formation rocheuse appelée le “Bonhomme”, un monolithe de pierre détaché de la falaise principale, semblant veiller sur la baie.

Lieu emblématique des Calédoniens, le site revêt aussi une dimension spirituelle pour les Kanaks, qui le considèrent comme un symbole fort de leur culture.


Le lendemain, nous avons profité d’une belle balade sur la plage de Poé, réputée pour son lagon turquoise, classé au patrimoine mondial de l’UNESCO.

Les nuances de bleu y sont infinies, et l’eau, incroyablement limpide, invite à la baignade ou au simple farniente sur le sable chaud.

Le lendemain balade sur la plage de Poé avant de partir plus au Nord en direction Hienghène
Le lendemain balade sur la plage de Poé avant de partir plus au Nord en direction Hienghène

Puis, nous avons repris la route vers le nord, direction Hienghène, en franchissant le col des Roussettes, qui traverse le centre montagneux de la Grande Terre.

La route, sinueuse et bordée de forêts tropicales, offre des points de vue magnifiques sur la côte est.

Passage obligé par le Col des Roussettes dans le centre de la Grande Terre
Passage obligé par le Col des Roussettes dans le centre de la Grande Terre

Poindimié


Nous avons ensuite rejoint Poindimié, charmante petite ville de la côte est, où le temps semble suspendu.

Son église du Sacré-Cœur de Cié (ou Tyé) attire immédiatement le regard avec son toit rouge éclatant.

Témoin du développement des missions maristes au XIXe siècle, cette église fut d’abord construite en bois et torchis en 1866, avant d’être détruite puis reconstruite en 1899 dans un style néo-gothique maçonné.

À l’intérieur, le chœur séduit par ses proportions harmonieuses, la douce lumière de sa pierre blonde et les reflets colorés de ses vitraux d’époque, venus tout droit de Grenoble.

Le contraste entre ces vitraux et le mobilier en bois sculpté foncé crée une atmosphère à la fois intime et apaisante.


Puis nous passons sur la côte Est pour continuer sur Poindimié. Très jolie petite ville avec sa petite église au toit rouge du Sacré-Cœur de Cié (Tyé) qui témoigne du développement au XIXe siècle de la mission des pères maristes.
Puis nous passons sur la côte Est pour continuer sur Poindimié. Très jolie petite ville avec sa petite église au toit rouge du Sacré-Cœur de Cié (Tyé) qui témoigne du développement au XIXe siècle de la mission des pères maristes.

Pour les amateurs de plongée sous-marine, Poindimié est un véritable paradis.

Les spots au large sont parmi les plus spectaculaires et les plus préservés de toute la Nouvelle-Calédonie.

Des hippocampes nains aux crabes araignées orang-outang, en passant par une variété impressionnante d’anémones et de coraux, les fonds marins y frisent le sublime.

Un monde silencieux et féerique, qui laisse une empreinte indélébile dans la mémoire de ceux qui ont la chance de le contempler.


Hienghène


Nichée sur la côte Est, Hienghène est sans doute l’un des sites les plus emblématiques et les plus spectaculaires de la Nouvelle-Calédonie.

Elle est célèbre pour ses falaises de calcaire noir, sculptées par l’érosion au fil des millénaires, dont les formes étranges et majestueuses semblent sorties d’un rêve.

Les plus célèbres d’entre elles sont la “Poule Couveuse” et le “Sphinx”, deux formations naturelles devenues les symboles de la région.

Elle est réputée pour ses falaises de calcaire noir aux formes spécifiques, dont les plus célèbres rappellent une “poule couveuse“ et un “sphinx“.
Elle est réputée pour ses falaises de calcaire noir aux formes spécifiques, dont les plus célèbres rappellent une “poule couveuse“ et un “sphinx“.
Elle est réputée pour ses falaises de calcaire noir aux formes spécifiques, dont les plus célèbres rappellent une “poule couveuse“ et un “sphinx“.

Le meilleur point d’observation se trouve à environ deux kilomètres au sud du village, sur un belvédère aménagé 

offrant une vue panoramique à 360 degrés sur ces deux chefs-d’œuvre de la nature, le lagon turquoise et la végétation luxuriante environnante.

De là, la lumière changeante du jour fait danser les ombres sur les falaises, révélant tour à tour la douceur et la puissance de ce paysage minéral.

C’est un lieu presque mystique, où le silence n’est troublé que par le vent et le ressac de l’océan.


Nous avons passé la nuit à l’hôtel Le Koulnoué Village, un établissement charmant situé en bord de mer, entouré de cocotiers et de jardins tropicaux.

Très sympa, au bord de l’océan Pacifique, un vrai petit havre de paix.
Très sympa, au bord de l’océan Pacifique, un vrai petit havre de paix.

Le cadre y est idyllique : bungalows spacieux, ambiance paisible et accueil chaleureux.

En fin de journée, nous avons admiré le coucher du soleil sur le lagon, un moment suspendu où le ciel se teintait de mille nuances d’or et de rose.


En route vers Poum


Nous poursuivons notre aventure en direction de Poum, à l’extrémité nord-ouest de la Grande Terre. La route RPN3, qui serpente vers le Nord, est spectaculaire. Elle épouse les flancs des montagnes et longe l’océan, révélant à chaque virage de nouveaux panoramas : cascades jaillissant des reliefs, embouchures de rivières scintillant au soleil, cocoteraies ondulant sous la brise, et une végétation d’une luxuriance incroyable.

Sur une soixantaine de kilomètres, pas moins d’une centaine de petits cours d’eau traversent cette portion de côte, créant une mosaïque de verts, de bleus et d’ocres.

Road trip en Nouvelle-Calédonie - Région de Poum
Road trip en Nouvelle-Calédonie - Région de Poum

Vient ensuite un passage unique : la rivière de la Ouaième

C’est le seul endroit de Nouvelle-Calédonie où il n’existe aucun pont. Pour rejoindre l’autre rive, il faut embarquer sur un bac motorisé en acier, un véritable pont flottant. Ce bac, construit en 2010, est aujourd’hui le dernier de ce type en activité sur le territoire.

La traversée dure à peine cinq minutes, mais elle a quelque chose de magique. Au milieu des montagnes couvertes de jungle, le silence est seulement troublé par le clapotis de l’eau contre la barge. Une expérience à la fois simple et authentique, empreinte d’un parfum d’aventure.

Road trip en Nouvelle-Calédonie - Région de Poum
Road trip en Nouvelle-Calédonie - Région de Poum

Nous faisons une halte dans le petit village de Balade, un lieu hautement symbolique de l’histoire calédonienne. C’est ici qu’a été bâtie la première église de la Grande Terre, et c’est également là que le navigateur James Cook posa le pied pour la première fois en Nouvelle-Calédonie, 

en 1774.

Le site est paisible, chargé de mémoire et tourné vers l’océan, comme pour rappeler les origines maritimes de toute cette région.

Road trip en Nouvelle-Calédonie

La route reprend ensuite, remontant toujours vers le Nord avant de bifurquer vers l’Ouest et de s’enfoncer dans le cœur du “Caillou”

Depuis le col d’Amos, le spectacle est grandiose : la route longe la mer, offrant des vues spectaculaires sur l’immensité du Pacifique.

Road trip en Nouvelle-Calédonie
Road trip en Nouvelle-Calédonie

Puis, à mesure que l’on approche de Koumac, le paysage se transforme radicalement. Les reliefs se font plus arides, la végétation se raréfie, les couleurs se durcissent. On quitte la jungle pour un décor de brousse sauvage, presque australien.

La terre devient âpre, rouge et poussiéreuse, parsemée d’arbustes malingres et de maquis bas. Ici, la nature semble brute, indomptée. L’océan n’est jamais loin, bordé de baies silencieuses et de mangroves, tandis que des îlots isolés émergent de nulle part, comme des mirages au milieu du lagon.

Road trip en Nouvelle-Calédonie
Road trip en Nouvelle-Calédonie

La route tourne vers le nord et remonte en direction de Poum.


Poum


Nous atteignons enfin la ville tout au bout du bout, Poum, puis continuons vers Poingam et enfin le Boat-Pass

La route qui traverse cette portion de la Grande Terre est à la fois sauvage et spectaculaire, sculptée entre les collines, les baies et les mangroves.

Sur votre trajet, il n’est pas rare de croiser de petits groupes de chevaux sauvages, emblèmes de ces terres semi-arides et quasiment désertes. Ils semblent veiller sur cette région isolée, ajoutant au paysage un charme indompté et poétique.

Road trip en Nouvelle-Calédonie
Road trip en Nouvelle-Calédonie

Avec sa situation géographique, cet endroit paraît hors du temps. Il invite à ralentir, à respirer, à s’imprégner de l’authenticité d’une nature préservée, loin de tout tumulte. Le silence et l’espace y règnent en maîtres, offrant une sensation unique de liberté et de dépaysement.

ous passons la nuit à Poum, à l’hôtel Malabou Beach, idéalement situé au bord de l’eau. L’accueil y est chaleureux, les chambres confortables, et la vue sur le lagon sublime. C’est un parfait moment de détente après ces jours de route et de découverte.


Le lendemain, nous reprenons la route pour redescendre vers Nouméa, en faisant un arrêt à Koumac, étape intermédiaire avant de conclure notre périple autour de la Grande Terre.

Nuit à Poum, à l’hôtel Malabou Beach, très sympa, bon accueil et au  bord de l’eau.

Koumac


Commune agricole et minière, elle développe ses atouts pour devenir un lieu touristique. À la fois broussarde par son mode de vie, Koumac est avant tout implantée sur la grande chefferie Boarat. Village qui vit le “destin commun“

les relations entre les différentes communautés ethniques et culturelles expliquent en partie sa prospérité depuis les premières implantations humaines. 

Avec la découverte du nickel, la garniérite, par Jules Garnier en 1866 puis des autres minerais dans le Nord de la Grande Terre comme le cuivre, le chrome et l’or par d'autres, c'est le début de la “ruée vers l'or vert“. Les régions de Koumac, Poum et Ouégoa sont alors mises en valeur par l'exploitation minière. 


Parmi les curiosités locales, l’église Saint-Jeanne-d’Arc, construite en 1950 à partir d’un ancien hangar à avions américains de la Seconde Guerre mondiale, témoigne de l’histoire récente et singulière de cette commune.

Commune agricole et minière, elle développe ses atouts pour devenir un lieu touristique. À la fois broussarde par son mode de vie, Koumac est avant tout implantée sur la grande chefferie Boarat. Village qui vit le “destin commun“, les relations entre les différentes communautés ethniques et culturelles expliquent en partie sa prospérité depuis les premières implantations humaines.
Commune agricole et minière, elle développe ses atouts pour devenir un lieu touristique. À la fois broussarde par son mode de vie, Koumac est avant tout implantée sur la grande chefferie Boarat. Village qui vit le “destin commun“, les relations entre les différentes communautés ethniques et culturelles expliquent en partie sa prospérité depuis les premières implantations humaines.

Nous arrivons en milieu d’après-midi à Nouméa, où nous passerons deux nuits avant de reprendre notre exploration de la Grande Terre.


Le lendemain, direction le Sud de l’île pour découvrir Yaté, située à 80 km de Nouméa.


Yaté


Petite en population mais vaste par sa superficie, c’est la 15ᵉ commune la plus étendue de France. Le territoire, incluant Goro, est marqué par la beauté sauvage et souvent rouge de ses paysages. Sa richesse écologique est protégée au sein de nombreuses réserves naturelles et d’un parc provincial, et l’abondance de rivières et de retenues d’eau contraste avec l’apparente aridité des lieux.

Située au Sud de l'île, à 80 km de Nouméa, petite par la population, mais grande par la superficie, c’est la 15e commune la plus vaste de France. Le territoire de la commune de Yaté, qui comprend aussi Goro, se caractérise par la beauté sauvage et souvent rouge de ses paysages, par sa richesse écologique, protégée au sein de nombreuses réserves et d'un parc provincial, par l'abondance de rivières et de retenues d'eau malgré une apparente aridité. C'est le paradis de la randonnée pédestre et de l'excursion en véhicule tout-terrain.
Située au Sud de l'île, à 80 km de Nouméa, petite par la population, mais grande par la superficie, c’est la 15e commune la plus vaste de France. Le territoire de la commune de Yaté, qui comprend aussi Goro, se caractérise par la beauté sauvage et souvent rouge de ses paysages, par sa richesse écologique, protégée au sein de nombreuses réserves et d'un parc provincial, par l'abondance de rivières et de retenues d'eau malgré une apparente aridité. C'est le paradis de la randonnée pédestre et de l'excursion en véhicule tout-terrain.
Située au Sud de l'île, à 80 km de Nouméa, petite par la population, mais grande par la superficie, c’est la 15e commune la plus vaste de France. Le territoire de la commune de Yaté, qui comprend aussi Goro, se caractérise par la beauté sauvage et souvent rouge de ses paysages, par sa richesse écologique, protégée au sein de nombreuses réserves et d'un parc provincial, par l'abondance de rivières et de retenues d'eau malgré une apparente aridité. C'est le paradis de la randonnée pédestre et de l'excursion en véhicule tout-terrain.

Yaté est le paradis de la randonnée et des excursions tout-terrain, offrant des panoramas spectaculaires sur la Grande Terre. 

Le village, niché à l’abri de la baie de Waho, conserve son caractère traditionnel et offre un cadre paisible pour observer la vie locale et profiter du littoral oriental.


Comme nous voulions profiter des derniers jours de vacances sur l’île des Pins, nous sommes retournés tranquillement à Nouméa pour réserver un vol aller-retour avec Air Calédonie et un petit hôtel sympa au bord de l’eau. Tout était prêt pour finir notre périple en beauté. Nous avons passé notre dernière soirée à Nouméa avant de partir pour la Nouvelle-Zélande.


Malheureusement, l’avenir nous a rappelé que les voyages réservent parfois des surprises. Après nos 10 jours en Nouvelle-Zélande, nous avons rendu la voiture et nous nous sommes dirigés vers l’aéroport pour rejoindre Nouméa. Mais la météo en a décidé autrement… Un cyclone entre la Nouvelle-Zélande et la Nouvelle-Calédonie a cloué au sol tous les vols pendant deux jours. Notre projet de finir sur l’île des Pins, dans ses eaux turquoise parmi les plus belles baies du monde, s’est effondré. Nous avons perdu nos billets d’avion et la réservation de l’hôtel… Une vraie déception, mais c’est ça aussi l’aventure !


Deux options s’offraient à nous : rester à Auckland deux jours de plus et espérer récupérer notre vol Air-France pour rentrer en France, ou partir à Sydney pour passer nos deux derniers jours de vacances et changer notre vol retour.


Nous avons choisi la deuxième option. Certes, Sydney est une ville fantastique, mais je connaissais déjà la destination. Malgré tout, il nous a fallu accepter que nous avions manqué notre final rêvé sur l’île des Pins, véritable joyau de la Nouvelle-Calédonie.


Voilà ce que nous avons loupé… 😩


L’île des Pins :


Aussi surnommée l'île la plus proche du Paradis, l’Île des Pins est un petit joyau situé au sud-est de la Grande Terre. Presque sur le tropique du Capricorne (167° de longitude Est, 22° de latitude Sud), cette île minuscule ne mesure que 14 km sur 18 km, et son point culminant, le pic N’ga, s’élève à 262 mètres.


Accessible en bateau ou en hydravion depuis Nouméa, l’île est l’un des sites les plus touristiques de l’archipel, et il 

est facile de comprendre pourquoi. Ses atouts : plages de sable blanc immaculé, lagons aux eaux turquoise et paysages naturels préservés. 

Parmi les incontournables :

    •  La Baie de Kuto, et sa jumelle la Baie de Kanuméra, parfaites pour se détendre et admirer les couleurs du lagon.

    •  La Baie d’Oro, abritant l’hôtel de luxe Le Méridien, ainsi que la piscine naturelle d’Oro, séparée de la baie par une 

      barrière de rochers, et la discrète rivière de sable.

    •  La baie d’Upi, où l’on peut s’immerger dans la culture locale en naviguant en pirogue traditionnelle depuis Vao ou 

      Saint-Joseph.

    •  Les petits îlots de Brosse et Nokanhui, parfaits pour des excursions ou du snorkeling.

Aussi surnommée l'île la plus Proche du Paradis, c’est un petit système insulaire français au Sud-Est de la Grande Terre en Nouvelle-Calédonie. Elle est située presque sur le tropique du Capricorne par 167° de longitude Est et 22° de latitude Sud.
Aussi surnommée l'île la plus Proche du Paradis, c’est un petit système insulaire français au Sud-Est de la Grande Terre en Nouvelle-Calédonie. Elle est située presque sur le tropique du Capricorne par 167° de longitude Est et 22° de latitude Sud.

Baignée par des eaux cristallines et lumineuses, l’Île des Pins est aussi un océan de lumière, où flottent les pirogues à balancier, symbole de la fierté des habitants, les Kuniés

À juste titre, ce joyau revendique son surnom de “plus proche du Paradis”, souvent attribué à sa consœur du Nord, Ouvéa.


J’espère qu’un jour, si je repasse par la Nouvelle-Calédonie, j’aurai la chance de découvrir par mes propres yeux ce petit paradis.

Conclusion : Malgré les 24 heures de vol qui séparent la métropole du Caillou, vous ne serez pas trop dépaysés : tout le monde parle français. Mais la Nouvelle-Calédonie reste une île magique, où se mêlent la diversité et la beauté des paysages, la culture ancestrale Kanak, la découverte des coutumes et rituels de chaque clan, l’accueil généreux et souriant des habitants, et une cuisine locale excellente. Au final, tout contribue à créer une ambiance de vacances paradisiaques.


Pour les plus sceptiques… imaginez un archipel lointain, des plages de sable blanc, une eau turquoise et limpide, un climat accueillant… Tous les éléments de la traditionnelle carte postale sont là pour caractériser un voyage parfait.


Il faudra absolument revenir un jour pour enfin admirer l’Île des Pins, ce joyau du Sud de la Nouvelle-Calédonie.

Carte de notre périple

Carte de notre périple de 10 jours en Nouvelle-Calédonie

© Textes et photographies : Stéphane Campagne/All rights reserved. 

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