Voyage Evasion Découverte
By Steph
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Amman - Jabal al-Qal’a - Ajlun - Jerash - Châteaux du Désert - Mont Nebo - Mer Morte
Al-Karak - Pétra - Siq Al-Barid - Wadi Rum
Terre de légendes…
Ce voyage fut une véritable plongée dans l’histoire des hommes. Située aux confins du Moyen-Orient et du monde méditerranéen, la Jordanie a longtemps été un carrefour de civilisations. C’est une terre de couleurs, de contrastes et de lumière, riche de l’héritage du monde antique et de ses trésors d’histoire. Pétra, l’une des sept nouvelles merveilles du monde moderne, suffit à elle seule pour émerveiller les voyageurs les plus aguerris.
Cela faisait longtemps que j’avais envie de découvrir la Jordanie. Mais à l’époque, la région ne m’inspirait pas totalement confiance. Finalement, avec un ami, nous avons décidé de combiner deux voyages en un : quinze jours, fin janvier 2006, pour visiter la Jordanie et la Syrie. Deux destinations fascinantes pour nourrir nos âmes d’aventuriers passionnés d’histoire, et enfin admirer de nos propres yeux l’extraordinaire cité antique de Pétra et la mythique Palmyre.
À cette époque, ces pays étaient encore peu fréquentés, ce qui en faisait une destination parfaite pour nous.
En Jordanie, nous avons découvert un véritable havre de paix au cœur du Moyen-Orient, un pays merveilleux où nous avons reçu un accueil d’une chaleur incroyable. La Jordanie regorge de sites historiques et de paysages naturels à couper le souffle, qui invitent sans cesse à la découverte. Terre de passage et de rencontres, elle porte encore, dans ses pierres et ses déserts, les traces de toutes les civilisations qui s’y sont succédé.
Nous avions opté pour un voyage accompagné d’un guide et d’un chauffeur qui sont restés avec nous tout au long du séjour. Et quelle chance ! Notre guide était agrégé d’histoire et d’archéologie — un vrai puits de science, passionné par son pays et désireux de partager ses connaissances. Grâce à lui, chaque visite prenait une dimension unique.
Nous sommes arrivés à Amman, où nous avons passé trois nuits.
Amman : عمان
Capitale de la Jordanie, Amman est une ville fascinante. À l’époque romaine, elle portait le nom de Philadelphia et apparaît même dans la Bible sous celui de Rabbat Ammon. C’est l’une des plus anciennes villes du monde encore habitée aujourd’hui. Tentaculaire et animée, elle reste le cœur culturel, économique et politique du pays.
Jabal al-Qal'a – La citadelle d’Amman
Située au sommet d’une colline en forme de L, elle est l’une des sept jabal (collines) sur lesquelles s’étendait la ville antique. Le site est aujourd’hui un véritable musée archéologique à ciel ouvert.
Depuis le sommet, la vue sur Amman est superbe, surtout au coucher du soleil.
Le lendemain, nous avons pris la route vers le nord, en direction d’Ajlun, à environ 1h30 d’Amman.
Ajlun : عجلون
Petite ville perchée à 793 mètres d’altitude, Ajlun abrite un impressionnant château du XIIᵉ siècle, partiellement détruit lors d’une incursion mongole.
Le château fort d’Ajlun (Qal’at Ar-Rabada)
Édifié sur une colline du mont Ajlun, ce château musulman contrôlait autrefois les routes commerciales et militaires de la vallée du Jourdain. Depuis ses remparts, la vue sur la région est splendide, et l’on comprend aisément son importance stratégique à l’époque.
Après la visite, nous avons repris la route en direction de Jerash, à une trentaine de minutes de voiture, pour découvrir l’ancienne cité gréco-romaine de Gérasa.
Jerash – Gérasa : جرش
Gérasa :
Fondée à la fin du IVᵉ siècle avant J.-C., Gérasa est l’un des sites antiques les mieux conservés du Proche-Orient. Ses monuments — temples, théâtres, colonnades, arcs et places — ont été remarquablement dégagés et partiellement restaurés, offrant une immersion saisissante dans la splendeur de l’époque romaine.
Nous étions les seuls visiteurs ce jour-là, ce qui rendait l’expérience encore plus magique… Comme un véritable voyage dans le temps.
Une vraie merveille !
Deuxième nuit à Amman.
Après un bon petit déjeuner, notre chauffeur nous attendait patiemment pour nous emmener sur la route des châteaux du désert à 120 km. Il en existe environ entre 660 et 750.
C’est beaucoup, nous en avons visité que trois !
Les Châteaux du désert :
Ce matin, nous avons pris la route en direction de l’est pour aller découvrir les célèbres châteaux du désert, un ensemble de forteresses et de palais omeyyades éparpillés dans les plaines arides de Jordanie.
Ces édifices, construits entre le VIIᵉ et le VIIIᵉ siècle, servaient autrefois de relais commerciaux, de résidences secondaires ou encore de pavillons de chasse pour les califes.
Le premier que nous avons visité fut Qasr Kharana, sans doute le plus connu. Isolé au milieu de nulle part, il se dresse fièrement dans le désert comme un mirage de pierre. Il aurait été construit au début du VIIIᵉ siècle, comme en témoigne une inscription retrouvée sur l’un des murs. C’est l’un des premiers exemples d’architecture islamique de la région.
Son apparence massive pourrait laisser croire à une forteresse, mais en réalité, rien dans son plan ni dans sa décoration ne suggère une fonction militaire. Qasr Kharana aurait plutôt servi de caravansérail ou de lieu de rencontre pour les chefs tribaux.
Si les châteaux du désert s’inspirent généralement de l’architecture romano-byzantine, Qasr Kharana se distingue par des éléments venus de la tradition sassanide iranienne — un véritable mélange des cultures à la croisée des civilisations.
Notre deuxième visite fut consacrée au Qusayr Amra, sans doute le plus célèbre de tous. Ce petit palais omeyyade est un bijou du premier art islamique, inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO.
Il aurait servi de pavillon de chasse et de détente pour un calife ou ses princes. Ses murs sont entièrement recouverts de fresques magnifiques, représentant des scènes de vie, des animaux, des personnages mythologiques et des scènes de chasse. C’est fascinant de voir un tel foisonnement d’images dans un édifice islamique aussi ancien
Le château abrite aussi un bain thermal à la manière romaine, composé de trois pièces successives — un héritage évident de la culture gréco-romaine.
Enfin, notre troisième étape fut Qasr Azraq, surnommé la Forteresse Bleue.
Construit en basalte noir, le château tire son nom de la teinte sombre de ses pierres. Les portes, entièrement faites de pierre, sont impressionnantes : chacune pèse près d’une tonne, et jusqu’à trois tonnes pour les plus grandes ! Elles pivotent encore sur leurs gonds grâce à de l’huile de palme — un vrai exploit d’ingéniosité.
L’importance stratégique du site vient de la présence d’une oasis, la seule source d’eau douce permanente dans un rayon de 12 000 km². Pas étonnant que tant de civilisations se soient succédé ici : Nabatéens, Romains, Byzantins puis Omeyyades. Chacun y a laissé son empreinte, rendant le lieu chargé d’histoire et de mystère.
Après cette magnifique excursion dans le désert jordanien, nous sommes retournés à Amman pour y passer notre troisième nuit.
Le lendemain, cap vers le Mont Nébo, à une trentaine de kilomètres seulement de la capitale.
Mont Nebo : جبل نيبو
Situé à une quarantaine de kilomètres à l’ouest d’Amman, le Mont Nébo culmine à 817 mètres d’altitude. Le site actuellement visitable correspond au Ras Siyagha, un nom araméen signifiant “la colline du monastère”.
Dès le IVᵉ siècle, un sanctuaire chrétien primitif y fut édifié : une église quadrangulaire à trois absides, construite au sommet occidental du mont. Selon la tradition, le lieu abriterait le mausolée de Moïse, bien que l’emplacement exact de sa sépulture demeure inconnu — et son historicité, incertaine.
Une chapelle baptismale fut ajoutée en 530, puis le sanctuaire fut remanié et transformé en basilique à la fin du VIᵉ siècle, jusqu’au début du VIIᵉ siècle.
Dès le IVᵉ siècle, le Mont Nébo devint un haut lieu de pèlerinage chrétien, comme en témoigne le récit d’Égérie (Peregrinatio Aetheriae), qui mentionne la présence d’un sanctuaire tenu par des moines égyptiens.
La basilique du mausolée de Moïse est le fruit de plusieurs phases de construction et de restructuration entre le IVᵉ et le VIIᵉ siècle. Parmi les éléments remarquables, on trouve :
• Le monument du Serpent d’airain, inspiré du récit biblique.
• Le sanctuaire primitif, cœur spirituel du site.
• L’ancien diakonikon-baptistère, dont la mosaïque principale
représente, sur quatre registres, des scènes de chasse et pastorales.
• Œuvre des mosaïstes Soel, Kaium et Elijah, elle est datée de l’an
530.
• La chapelle du baptistère sud.
• La chapelle de la Théotokos, dédiée à la Mère de Dieu.
De la terrasse du Mont Nébo, la vue est splendide : on domine toute la vallée du Jourdain, la mer Morte et, par temps clair, on peut même apercevoir les collines de Jéricho.
Après cette visite à la fois spirituelle et historique, nous avons repris la route en direction de Kerak.
Le trajet fut magnifique, ponctué de panoramas à couper le souffle sur les paysages vallonnés de la région.
Route des rois Le Wadi Mujib Région de Kerak
La Route des Rois est l’ancienne voie empruntée par les Hébreux conduits par Moïse. Elle traverse des paysages saisissants et chargés d’histoire, reliant le nord au sud de la Jordanie.
Avant d’arriver à Al-Karak, nous avons fait une halte sur les rives de la mer Morte.
La Mer Morte : البحر الميت
Ce vaste lac salé, partagé entre Israël, la Cisjordanie et la Jordanie, est célèbre pour sa situation géographique unique : sa surface se trouve à plus de 400 mètres sous le niveau de la mer, ce qui en fait le point le plus bas de la planète.
Sa salinité exceptionnellement élevée permet de flotter sans effort, et sa boue noire, riche en minéraux, est réputée pour ses vertus thérapeutiques et cosmétiques.
En poursuivant notre route, nous sommes arrivés à Al-Karak (également appelée Karak ou Kerak), perchée à quelques kilomètres à l’est de la mer Morte.
La ville est surtout connue pour son château fort croisé, le Kerak de Moab, construit au XIIᵉ siècle.
Al-Karak : الكرك
Le Kerak de Moab :
Le site d’Al-Karak est habité depuis l’âge du Fer et devint une ville importante à l’époque des Moabites, qui l’appelaient Qir of Moab.
Dans la Bible, il est mentionné sous le nom de Qer Harreseth. La cité fut soumise à l’empire assyrien, passa ensuite sous le contrôle des Nabatéens, puis fut conquise par l’empire romain en l’an 105.
Après la visite du château, nous avons repris la route vers le sud en direction de Wadi Musa.
Après environ 2h30 de route, nous sommes arrivés à notre hôtel, The Old Village Resort, idéalement situé à proximité du site de Pétra.
Pétra : البتراء Site coup de cœur
Le lendemain matin, très tôt et avec une immense excitation, nous avons pris la direction du Sîq, le célèbre canyon de 1,5 km de long et jusqu’à 200 mètres de profondeur, qui mène à la cité antique nabatéenne de Pétra — l’un des
deux seuls passages d’accès à la ville.
Nous allions enfin découvrir le joyau de la Jordanie !
Notre guide, passionné et captivant, nous a fait vivre un moment unique.
Nous étions les premiers sur le sentier, seuls dans le canyon, comme des explorateurs d’un autre temps.
L’impression d’être dans Indiana Jones et la Dernière Croisade était saisissante : il ne manquait plus que le chapeau et le fouet !
Plus nous avancions, plus mon cœur battait fort. Puis, à travers l’étroit défilé du canyon, le Khazneh est apparu…
Une vision magique, gravée à jamais dans ma mémoire.
La cité antique :
Le nom Pétra signifie “rocher” en grec ancien, et “la bariolée” en sémitique.
Fondée vers la fin du VIIIᵉ siècle av. J.-C., elle fut occupée par les Nabatéens, qui en firent un carrefour commercial prospère.
Vers le VIIIᵉ siècle de notre ère, la modification des routes commerciales et plusieurs séismes entraînèrent son déclin et son abandon.
À son apogée, Pétra comptait jusqu’à 25 000 habitants.
Oubliée pendant des siècles, elle fut redécouverte en 1812 par l’explorateur suisse Jean Louis Burckhardt.
Après le Khazneh, nous avons poursuivi la visite : le théâtre romain creusé dans la roche, pouvant accueillir entre 3 000 et 8 500 spectateurs, puis le temple Qasr el-Bint, le temple aux Lions, et une superbe allée à colonnades.
Tout autour, la roche renferme plus de 700 monuments creusés par la main de l’homme — un décor à couper le
souffle.
Le Deir – “Le Monastère”
En montant environ 800 marches taillées dans la roche, nous avons atteint le Deir, l’un des monuments les plus impressionnants de Pétra.
Sa façade de 45 m de large pour 42 m de haut rappelle celle du Khazneh, bien que plus sobre.
Sur son sommet trône une urne funéraire de 9 mètres de haut, accessible par un escalier.
Probablement un tombeau lié au roi Obodas Ier, il fut plus tard réutilisé par les chrétiens comme monastère, d’où son nom actuel.
Face à ce géant de pierre, on se sent tout petit.
Sur le chemin du retour, nous avons admiré les tombeaux royaux, creusés dans la paroi orientale.
Les quatre plus remarquables — le tombeau du Palais, le tombeau Corinthien, le tombeau de la Soie et
le tombeau de l’Urne — alignent leurs majestueuses façades taillées dans le grès.
Le tombeau du Palais, haut comme un immeuble de douze étages, est le plus monumental du site.
La tombe Palais La tombe corinthienne La tombe de la Soie
La tombe de l’Urne
Le premier tombeau à gauche est , le deuxième est , le troisième est Le tombeau-palais s’élève à la hauteur d’un immeuble d’une douzaine d’étages. C’est l’édifice le plus haut de Pétra.
Un site inoubliable
Pétra est une véritable ville troglodyte, creusée dans le grès, une roche dure aux nuances éclatantes — du jaune au violet, en passant par le rose et le rouge — qui changent selon la lumière du soleil.
Explorer ce site presque seuls fut une expérience magique.
Je mesure aujourd’hui la chance que nous avons eue, car le lieu est désormais envahi par les touristes.
En fin de journée, nous avons regagné la sortie par le même Sîq, le cœur lourd de quitter cette merveille.
Nuit à l’hôtel.
Le lendemain, nous avons pris la route pour Siq al-Barid, surnommée la Petite Pétra, située à seulement 9 km de notre hôtel.
Siq al-Barid : السيقﺁلبرئد
La Petite Pétra se trouve dans un étroit canyon appelé Siq al-Barid.
Avec ses citernes d’eau, ses habitations sculptées dans la roche et ses escaliers taillés à même le grès, le lieu est aussi fascinant qu’intime.
Il servait autrefois de relais pour les caravanes marchandes se rendant à Pétra — un véritable caravansérail où les commerçants pouvaient se reposer, nourrir leurs dromadaires et entreposer leurs marchandises avant d’atteindre les marchés voisins.
Un petit site, certes, mais incontournable tant il dégage une atmosphère paisible et chargée d’histoire.
Paysages montagneux d’edom autour de Pétra Paysages autour de Siq al-Barid
Le sixième jour, nous reprenons la route, direction le sud de la Jordanie et le mythique désert du Wadi Rum.
Après environ 2h30 de trajet, changement de décor — et de véhicule ! Nous troquons notre voiture confortable contre un 4x4 bien fatigué, dont chaque cahot nous rappelle que l’aventure commence vraiment.
« En voiture Simone ! » — et c’est parti pour de nouvelles aventures au cœur de paysages d’une beauté brute et silencieuse.
Une vraie invitation à partir sur les traces de Lawrence d’Arabie.
Wadi Rum : وادي رم
Le Wadi Rum, surnommé aussi la Vallée de la Lune, est un immense désert minéral, fait de falaises de grès brun, de canyons vertigineux, d’arches naturelles, de grottes et de dunes orangées.
Situé au sud de l’Arabah, il a été inscrit en 2011 au Patrimoine mondial de l’UNESCO en tant que site mixte naturel et culturel.
Dans les textes nabatéens, il est d’ailleurs appelé Iram.
Sur le plan géologique, le Wadi Rum est une vaste vallée creusée par l’érosion d’un ancien cours d’eau endoréique, serpentant entre les montagnes de grès et de granit.
Mais ce désert n’est pas qu’un chef-d’œuvre naturel : l’homme y a laissé son empreinte.
On y recense plus de 25 000 pétroglyphes et 20 000 inscriptions, témoignant de 12 000 ans d’occupation humaine.
Ces gravures racontent les débuts de l’écriture alphabétique et reflètent l’évolution de la pensée et des croyances des peuples du désert.
C’est un voyage hors du temps, une plongée dans le silence, la lumière et l’immensité.
Impossible de ne pas penser à Lawrence d’Arabie, qui y trouva jadis inspiration et refuge.
Après cette incroyable traversée du désert en 4x4, nous avons regagné Amman pour notre dernière nuit en Jordanie.
Le lendemain, notre chauffeur et notre formidable guide nous ont accompagnés jusqu’à la frontière syrienne, pour poursuivre notre périple au nord.
Destination coup de cœur
Conclusion : Un voyage extraordinaire, vécu dans des conditions exceptionnelles.
Si vous aimez l’aventure, la nature et les sites archéologiques, la Jordanie est une destination parfaite.
La visite de Pétra a été, pour moi, la cerise sur le gâteau — un moment inoubliable.
Les Jordaniens sont d’une gentillesse remarquable, toujours prêts à rendre service, et leur cuisine d’inspiration libanaise est tout simplement délicieuse.
La Jordanie est un pays sûr, où le sens de l’accueil met immédiatement à l’aise. On s’y sent bien, on s’y sent attendu.
Nous avons adoré chaque instant de ce voyage.
Vraiment, je recommande vivement cette destination incontournable, à la croisée de l’histoire, de la spiritualité et de la beauté naturelle.
Carte de notre périple
© Textes et photographies : Stéphane Campagne/All rights reserved.
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