Voyage Evasion Découverte
By Steph
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Berceau de mythes et de légendes…
Terre bénie de traditions, de mythes et de légendes, l'Écosse est un pays envoûtant, empreint d’une magie intemporelle. C’est une contrée à l’histoire fascinante, où se mêlent paysages mystérieux, majestueux châteaux, lacs sombres et monstres mythiques… le tout baignant dans une ambiance presque fantomatique.
La beauté des paysages écossais est sans conteste l’une des plus belles raisons de visiter ce pays. La nature y est partout, omniprésente, sauvage et indomptée. Impossible de ne pas succomber au charme éternel de ses grands espaces : prairies verdoyantes, montagnes abruptes des Highlands, archipels déchiquetés par les eaux glacées de la mer du Nord, fjords creusés dans la roche par des glaciers disparus, falaises vertigineuses et lochs mystérieux — dont le plus célèbre, le légendaire Loch Ness, demeure encore le théâtre de nombreuses légendes.
Mais l’Écosse, c’est aussi la chaleur de son peuple. Derrière les apparences austères de ses forteresses de pierre se cache un peuple convivial, fier et d’une hospitalité sincère. On se laisse vite emporter par leur joie de vivre et leur ambiance festive.
Autant de raisons qui font de ce pays celtique une destination unique et inoubliable.
Après notre périple en Irlande, nous avons atterri à Glasgow, deuxième ville du pays et véritable porte d’entrée vers les Highlands. Après avoir récupéré une voiture de location à l’aéroport, nous avons aussitôt pris la route : le début de notre road trip écossais !
À nous les châteaux hantés, les gentils fantômes et les créatures aquatiques légendaires qui, dit-on, gardent encore les trésors d’un passé oublié…
Notre première étape fut Édimbourg, la capitale de l’Écosse depuis 1532.
Édimbourg :
La ville est dominée par son château, symbole emblématique du pays, dont les fondations remontent au VIIe siècle. C’est au XIe siècle qu’il fut transformé en résidence royale, avant de devenir au XVIe siècle une forteresse redoutable, témoin des luttes et intrigues de la cour écossaise.
Aujourd’hui, le château n’a plus de fonction militaire ni royale : il est entièrement dédié aux visiteurs, qui viennent du monde entier admirer sa grandeur et son histoire. Perché sur son rocher volcanique, il offre une vue spectaculaire sur la ville et ses toits de pierre grise.
En contrebas s’étire le Royal Mile, l’artère principale d’Édimbourg, qui relie majestueusement le Palais de Holyrood au château. Flâner dans cette rue pavée, bordée de maisons anciennes, de pubs chaleureux et de musiciens de rue, c’est plonger dans l’âme même de l’Écosse. Une pure merveille architecturale, empreinte de mystère et d’élégance.
Le Palais de Holyrood
Après une soirée agréable à profiter de l’ambiance feutrée des pubs écossais, nous avons passé la nuit à Édimbourg avant de reprendre la route le lendemain matin.
Notre prochaine étape : Scone, dans le comté de Perth, à seulement une heure au nord de la capitale.
Scone :
Ancienne capitale spirituelle de l’Écosse, Scone fut pendant près de mille ans le lieu du couronnement des rois écossais. C’est ici que chaque souverain devait s’asseoir sur la fameuse Pierre du Destin, symbole du pouvoir royal.
Une réplique est aujourd’hui visible dans les jardins du palais, tandis que l’originale, riche d’histoire, repose désormais au château d’Édimbourg. Elle continue encore de servir lors des couronnements des monarques britanniques.
Scone reste ainsi un site chargé d’histoire et d’émotion, un lieu où souffle encore l’esprit des anciens rois d’Écosse.
Le Palais de Scone :
Sobre et élégant à l’extérieur, le Palais de Scone dévoile à l’intérieur une richesse insoupçonnée. Ses pièces magnifiquement décorées abritent des collections raffinées de porcelaines, des tableaux anciens et des portraits de famille retraçant la lignée des Comtes de Mansfield, héritiers du domaine qui y résident encore aujourd’hui.
Le palais est aussi entouré de vastes jardins où l’on ressent la quiétude et la noblesse du lieu. Un endroit fascinant, empreint d’histoire, où passé et présent semblent cohabiter en harmonie.
Après cette première étape marquante, la journée se poursuit vers le Nord avec la visite du château de Glamis, à une quarantaine de minutes de route de Scone.
La route sinueuse traverse de superbes paysages agricoles — les terres fertiles du Strathmore — où s’étendent à perte de vue les champs dorés et les pâturages paisibles où broutent les célèbres bœufs des Highlands.
Glamis :
Le Château de Glamis :
Situé à proximité du petit village du même nom, Glamis Castle est un véritable joyau architectural. Le bâtiment central, en forme de L, remonte au XIVe siècle. Au fil du temps, de nouvelles ailes et tourelles ont été ajoutées, lui conférant cette allure majestueuse et romantique qui fait sa renommée.
Considéré comme l’un des plus beaux châteaux d’Écosse, Glamis est aussi un lieu de mystère et de légendes. On raconte qu’il renferme plus de secrets sombres que tout autre château du pays… Certains disent même qu’il est hanté !
Il a inspiré de nombreuses fictions et sa silhouette orne encore les billets de dix livres de la Royal Bank of Scotland.
À l’intérieur, les plâtres finement sculptés des plafonds témoignent d’un savoir-faire exceptionnel, et le château s’entoure de jardins luxuriants, de sentiers ombragés et de bois majestueux, où l’on croise parfois des chevreuils ou des troupeaux de bœufs paissant tranquillement.
Dominant la ville, le château d’Inverness se dresse fièrement sur une colline. Sa silhouette en grès rouge, reconstruite en 1836, veille sur la rivière et les toits de la vieille ville. Bien que le château abrite aujourd’hui le tribunal des shérifs
et ne soit pas ouvert à la visite, il demeure un symbole emblématique de la ville et offre une très belle vue panoramique sur les environs.
Après une courte halte pour flâner dans les ruelles et profiter de l’ambiance douce et authentique d’Inverness, nous reprenons la route vers un autre lieu chargé d’histoire : le Fort George, à Ardersier, à quelques kilomètres de là.
Ardersier :
Le Fort George :
Construit au XVIIIᵉ siècle, Fort George est une impressionnante forteresse érigée après la rébellion jacobite de 1745. Conçu pour asseoir le contrôle de la région des Highlands, ce bastion militaire est l’un des plus vastes et mieux conservés d’Europe.
Son plan en étoile, typique des fortifications modernes de l’époque, impressionne par son ingéniosité : les berges herbeuses en pente étaient pensées pour absorber les tirs d’artillerie tout en laissant le fort visible, dissuadant ainsi toute attaque ennemie.
On accède au site par un ravelin, passage fortifié qui plonge instantanément les visiteurs dans l’atmosphère des grandes manœuvres militaires du XVIIIᵉ siècle.
Encore aujourd’hui, Fort George reste pratiquement inchangé depuis sa construction, un témoin rare et fascinant du passé écossais.
Cawdor :
Toujours dans la région, notre route nous conduit jusqu’au petit village de Cawdor, enveloppé d’un charme typiquement écossais.
Au cœur du village, se dresse le splendide château de Cawdor, entouré de jardins fleuris, de bois anciens et d’une aura de mystère.
Le château de Cawdor :
Ce château est célèbre pour avoir inspiré Shakespeare dans sa tragédie Macbeth — “Thane of Cawdor” — bien que l’édifice que l’on visite aujourd’hui date du XIVᵉ siècle, donc bien après la vie du roi historique.
Sa façade de pierre grise et ses tourelles donnent au lieu un air de conte médiéval. À l’intérieur, on découvre un décor raffiné : tapisseries, meubles anciens, portraits d’époque et un escalier en colimaçon creusé dans la pierre.
La légende raconte que le château aurait été bâti autour d’un arbre sacré, toujours visible dans le donjon, symbole de protection et de prospérité.
Après cette visite empreinte d’histoire et de poésie, nous sommes retournés à Inverness pour y passer la nuit.
Le lendemain nous avons repris la route en direction du Loch Ness, impatients de partir à la recherche du plus célèbre monstre d’Écosse…
Le Loch Ness :
Le Loch Ness… un nom à lui seul empli de mystère.
Ce lac d’eau douce, long de plus de 35 kilomètres et profond par endroits de plus de 230 mètres, serpente entre les collines majestueuses des Highlands. Son eau sombre, presque noire, reflète les nuages bas et les brumes épaisses, donnant à ce lieu une atmosphère à la fois fascinante et inquiétante.
Mais au-delà de sa beauté naturelle, le Loch Ness est avant tout un royaume de légendes.
La légende du lac
On raconte qu’il y a bien longtemps, cette immense vallée aujourd’hui submergée n’était qu’une comble verdoyante, protégée des vents par de hautes montagnes et couverte de forêts luxuriantes.
Une source sacrée, bénie par le druide Daly, offrait une eau miraculeuse capable de guérir toutes les maladies. Daly avait cependant imposé une règle : la pierre qui recouvrait le puits devait toujours être remise en place après qu’on y
ait puisé de l’eau, sous peine de voir la vallée engloutie.
Des années durant, son ordre fut respecté… jusqu’au jour où une jeune mère, alertée par les cris de son enfant, oublia de remettre la pierre.
Les eaux s’élevèrent alors soudainement, envahirent la vallée, et noyèrent les terres. Le peuple s’enfuit dans les montagnes, criant désespérément :
“Tha loch ’nis ann ! Tha loch ’nis ann !”
(“Il y a un lac maintenant, il y a un lac maintenant !”)
Depuis ce jour, la vallée bénie est devenue le Loch Ness, et le lac n’a jamais rendu ses secrets…
Le mystère de Nessie
Mais le Loch Ness ne serait pas ce qu’il est sans son hôte le plus célèbre : Nessie, le monstre du Loch Ness.
La première apparition “moderne“ du monstre remonte aux années 1930, lorsque des témoins affirmèrent avoir aperçu une silhouette gigantesque glissant sous la surface du lac.
Depuis, explorateurs, scientifiques et rêveurs sillonnent les eaux dans l’espoir d’entrevoir cette mystérieuse créature, souvent décrite comme un plésiosaure, un serpent de mer ou un dragon aquatique venu d’un autre âge.
Les Écossais, eux, aiment à dire que Nessie fait partie de leur héritage mythique — au même titre que les kelpies, ces chevaux des eaux malicieux qui entraînaient jadis les voyageurs imprudents vers les profondeurs.
Autrefois, les parents mettaient même leurs enfants en garde : “Ne va pas te baigner dans les rivières, les esprits de l’eau pourraient t’emporter…”
Curieux et amusé, nous n’avons pas résisté à la tentation… Comme tout le monde, nous avons scruté la surface du lac, les yeux plissés par le vent et la brume.
Nous avons cru voir une ombre, un remous… peut-être un signe ?
Mais non. Rien.
Nessie restera, pour nous aussi, une légende insaisissable — mais une légende qui rend le Loch Ness encore plus envoûtant.
Les ruines du château d’Urquhart :
Perché sur les rives du Loch Ness, le château d’Urquhart offre une vue spectaculaire sur les eaux sombres du lac.
Fondé à l’emplacement d’une forteresse du haut Moyen Âge, il fut édifié entre le XIIIᵉ et le XVIᵉ siècle.
Tour à tour résidence noble, bastion stratégique et symbole du pouvoir écossais, il connut un destin mouvementé. Abandonné dès le milieu du XVIIᵉ siècle, il fut ensuite partiellement détruit en 1692 pour empêcher son occupation par les troupes jacobites.
Peu à peu, le temps fit son œuvre : les pierres se couvrirent de mousse, les tours s’effondrèrent, et le vent des Highlands se mit à siffler entre ses murs éventrés.
Aujourd’hui, ces ruines grandioses semblent veiller sur le Loch Ness, offrant aux visiteurs une atmosphère à la fois romantique et mélancolique.
Depuis ses remparts, on imagine aisément les silhouettes des anciens gardiens guettant l’horizon, ou peut-être… l’ombre furtive d’un certain Nessie.
Nous reprenons ensuite la route A9 en direction du Nord, longeant les côtes sauvages balayées par les vents de la mer du Nord.
Les paysages deviennent de plus en plus solitaires : villages isolés, plages blondes désertes, falaises abruptes… L’Écosse dans toute sa grandeur brute.
Golspie :
Notre halte suivante est Golspie, charmante petite ville côtière dominée par la silhouette élégante du château de Dunrobin.
Le château de Dunrobin :
Le château de Dunrobin est une véritable surprise architecturale.
Avec ses tourelles pointues et ses façades claires, il évoque plus un château de conte de fées qu’une forteresse écossaise.
D’origine médiévale, il fut profondément transformé au XIXᵉ siècle par Charles Barry, l’architecte du Palais de Westminster à Londres.
Le résultat est un mélange audacieux où le style Renaissance française rencontre le style baronnial écossais.
L’intérieur est somptueux : meubles français du XVIIIᵉ siècle, portraits d’ancêtres, tapisseries, et objets d’art racontent l’histoire de la puissante famille Sutherland, toujours propriétaire des lieux.
Les jardins à la française, en terrasses descendant vers la mer, ajoutent au charme romantique du site.
Après cette belle visite, nous reprenons la route vers Thurso, à l’extrême Nord de l’Écosse, où nous passons la nuit.
Le lendemain, une nouvelle journée de découverte nous attend : un itinéraire spectaculaire longeant la côte Nord, de Smoo à Durness, puis Scourie et Kylesku.
Cette route, considérée comme l’une des plus belles d’Écosse, traverse un paysage sauvage et grandiose : landes infinies, lochs argentés, fjords profonds et montagnes sculptées par les glaciers.
La nature y règne en maître absolu. Le silence, le vent et la lumière créent une ambiance presque irréelle.
Notre périple du jour s’achève à Ullapool, charmant petit port du Nord-Ouest, niché au bord du loch Broom entre glens et montagnes.
Un endroit paisible, authentique, parfait pour respirer, contempler, et savourer toute la beauté brute des Highlands.
Le matin, nous poursuivons notre route à travers les paysages grandioses des North-West Highlands.
La route serpente entre montagnes et vallées, révélant soudain le Loch Maree, l’un des plus beaux lacs d’Écosse.
Ses eaux sombres et profondes s’étirent dans un décor spectaculaire, émaillées d’une multitude de petites îles boisées sur lesquelles poussent des pins anciens, vestiges de la forêt calédonienne.
Au loin, se dresse majestueusement le mont Slioch, qui domine le lac de sa silhouette imposante.
L’endroit respire la sérénité et la pureté, un de ces lieux hors du temps où la nature écossaise dévoile toute sa splendeur.
Nous continuons ensuite vers Gairloch, un petit port de pêche plein de charme, blotti au bord d’une anse paisible.
Entre ses cottages blanchis à la chaux, ses bateaux colorés et ses vues sur la mer des Hébrides, le village offre une atmosphère authentique et tranquille.
C’est un endroit idéal pour une pause contemplative, bercée par le vent et le chant des mouettes.
Eilean Donan : le château des rêves
Nous reprenons ensuite la route en direction de Dornie, où nous attend l’un des sites les plus emblématiques d’Écosse : le château d’Eilean Donan.
Soudain, au détour d’un virage, il apparaît — posé sur une petite île, reliée à la terre par un pont de pierre élégant, semblant flotter entre ciel et eau.
C’est un spectacle saisissant, presque irréel : un château surgissant des brumes du loch, reflété dans les eaux calmes comme dans un miroir.
Le château d’Eilean Donan :
Le site d’Eilean Donan abrite une forteresse depuis le début du XIIIᵉ siècle.
Au fil des siècles, le château a connu de nombreuses transformations et fut détruit en 1719 lors d’un affrontement opposant les troupes espagnoles et britanniques durant la révolte jacobite.
Resté longtemps à l’état de ruine, il fut racheté par le clan MacRae et patiemment reconstruit entre 1912 et 1932, dans le respect de son architecture médiévale.
Aujourd’hui, le château d’Eilean Donan est considéré comme l’un des plus romantiques d’Écosse.
Il est souvent utilisé dans les films et les cartes postales, tant son image symbolise à elle seule l’âme écossaise : mystère, fierté et beauté intemporelle.
Face à lui, on ne peut qu’être saisi par la magie du lieu, où se mêlent histoire et légende, pierre et eau, force et poésie.
Soirée et nuit à Kyle of Lochalsh. Le lendemain nous poursuivons vers Stirling via Fort William en passant à travers les Trossachs, superbes vallées entre montagnes et lochs.
Port Appin :
Le château de Stalker : le gardien du Loch Laich
Perché sur un minuscule îlot rocheux au cœur du Loch Laich, un bras du loch Linnhe, le château de Stalker se dresse fièrement face aux montagnes du Morvern et de l’Ardgour.
Isolé à marée haute, il semble flotter sur l’eau, tel un mirage, et incarne à lui seul la beauté sauvage et romantique des paysages écossais.
Le château actuel date du XIVᵉ siècle, bien que l’île ait été fortifiée dès le XIIIᵉ.
La première structure en pierre fut édifiée vers 1320 par le clan MacDougall, alors seigneurs de Lorn.
Mais après leur défaite face aux Stewart d’Appin, ces derniers s’emparèrent du site et firent reconstruire le château vers 1440, lui donnant son apparence actuelle : une élégante tour rectangulaire à quatre étages dominant les flots.
Son nom, Stalker, vient du gaélique “Stalcaire”, qui signifie le chasseur ou le fauconnier, rappelant son rôle de pavillon de chasse pour les chefs du clan Stewart d’Appin.
Aujourd’hui, le château appartient toujours à la famille Allward-Stewart.
Il est ouvert au public uniquement sur rendez-vous, car l’accès se fait par bateau et dépend des marées, ce qui contribue à préserver son atmosphère presque mystique.
Le château de Stalker est également célèbre pour ses apparitions au cinéma et à la télévision.
Il est notamment connu pour avoir servi de décor à la scène finale du film culte “Monty Python and the Holy Grail” (Sacré Graal), où il apparaît dans toute sa splendeur surréaliste.
Il figure aussi sur d’innombrables cartes postales et affiches touristiques, tant son image est emblématique de l’Écosse éternelle : mystérieuse, solitaire et envoûtante.
Stirling :
Arrivés à Stirling, nous sommes allés directement visiter son château, perché sur un éperon rocheux dominant la vallée de la rivière Forth.
Le château de Stirling :
Le château est l’un des plus grands et des plus importants châteaux d’Écosse, et même d’Europe occidentale, tant du point de vue historique qu’architectural. Véritable symbole de la nation écossaise, il a été le théâtre de nombreux événements majeurs de l’histoire du pays. C’est ici que furent couronnés plusieurs rois et reines d’Écosse, dont Marie Stuart en 1543.
La plupart des bâtiments que l’on peut admirer aujourd’hui datent des XVe et XVIe siècles, à l’époque où Stirling était une résidence royale particulièrement prisée. Quelques vestiges du XIVe siècle subsistent encore, rappelant la longue et riche histoire du site.
Depuis les remparts, la vue est spectaculaire : on y aperçoit les collines environnantes, le célèbre champ de bataille de Bannockburn et, au loin, les premiers reliefs des Highlands.
Soirée et nuit à Stirling.
Le lendemain, retour sur Glasgow pour prendre notre avion vers la France.
Les vacances touchent à leur fin, et c’est le cœur rempli d’images, de paysages et de souvenirs que nous quittons cette terre de mystères et de légendes.
L’Écosse, avec ses brumes, ses châteaux hantés, ses lochs profonds et la chaleur de son peuple, restera à jamais gravée dans nos mémoires.
Conclusion : L’Écosse est un pays d’une beauté saisissante, à la fois sauvage et envoûtante, riche en merveilles architecturales et naturelles. Le dépaysement y est total : des étendues infinies, des randonnées splendides, des châteaux plus majestueux les uns que les autres, des îles somptueuses et surtout cette sensation unique d’être seul au monde, à des kilomètres à la ronde, au cœur d’une nature brute et préservée.
Les routes écossaises sont à elles seules une aventure : sinueuses, étroites, longeant de superbes lochs et fjords, elles offrent à chaque virage de nouvelles vues spectaculaires sur les montagnes, les vallées verdoyantes ou de charmants cottages isolés.
Mais l’Écosse, c’est aussi une ambiance incomparable : celle des petits villages accueillants, des pubs chaleureux où résonnent les airs de cornemuse, des Bed & Breakfast typiques où l’on partage avec ses hôtes un moment de convivialité et de découverte de la culture celte.
Un pays fascinant, empreint de légendes et d’histoire, qui vous envoûte et vous appelle à y revenir.
Et cerise sur le gâteau : cette merveilleuse terre de contrastes n’est pas si loin de chez nous !
Carte de notre périple
© Textes et photographies : Stéphane Campagne/All rights reserved.
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