Voyage Evasion Découverte
By Steph
CARNET DE VOYAGE
DESTINATIONS DE VOYAGES
CONSEILS PRATIQUES
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Nouveau Mexique - Arizona - Colorado - Kansas - Texas
White Sands National Monument - Saguaro National Park - Pima Air & Space Museum
Petrified Forest National Park - Painted Desert - Bandelier National Monument - Santa Fe - Durango
Silverton - Route US-550 - Black Canyon of the Gunnison National Park - Aspen - Garden of the Gods Park Monument Rocks Natural Landmark - Palo Duro Canyon State Park - Route 66
De la route 66 à la ruée vers l'or...
C'est un rêve de petit garçon : celui de jouer aux cowboys et aux Indiens dans des décors de western, ou encore de marcher dans les traces des chercheurs d’or et des aventuriers en tout horizons, avec pour terrains de jeu les grands espaces des parcs nationaux plus, parmi les beaux du monde.
Un road trip aux USA est une expérience de voyage sans équivalent, qui permet de parcourir de grandes distances, de voyager en liberté et découvrir en profondeur les terres que l’on traverse.
C’est une aventure extraordinaire qui, aux États-Unis, tient presque du rite initiatique, retraçant l’épopée de la
conquête des grands espaces américains.
Traverser le Sud-Central Américains, c’est la garantie de rencontrer différentes cultures ; les cow-boys, les Amérindiens, sans oublier les Bikers... Le tout au milieu de panoramas époustouflants, parsemés de parcs, de canyons, de routes interminables, de nature sauvage et d'une immensité d’un calme absolu.
Alors bon voyage : prenez le volant, baissez les vitres et montez le son !
Faire 4 900 km à travers le Nouveau Mexique, l'Arizona, le Colorado, le Kansas et le Texas... C'est découvrir de superbes parcs nationaux, partir à l'aventure sur la Route 66 et rouler à la découverte des sites de la ruée vers l'or.
Pass America The Beautiful
N’oubliez pas, lorsque vous entrez pour la première fois dans un parc national aux États-Unis, d'acheter à la guérite la carte Pass America The Beautiful.
Cela vaut le coup seulement si vous prévoyez d’en visiter au moins quatre dans votre road trip.
La carte vaut 80 $ (en 2017) et couvre 1 voiture et ses 4 passagers ou 2 motos et
leurs passagers.
Liste des parcs acceptant la Carte Pass (2 000 parcs) - Informations sur le Pass en pdf (Brochure en français)
Nous sommes partis à deux, début juin 2017, pour ce périple en voiture de quinze jours à travers cinq États, sur quelqu'unes des plus belles routes des États-Unis. C'était mon quatrième road trip dans ce pays magnifique, et à chaque fois, l'excitation est la même.
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⚠️ Important : Pensez à faire avant de partir une demande d’ESTA pour pouvoir rentrer aux USA.
⚠️ Attention : N'oubliez pas qu'aux États-Unis, comme dans d'autres pays, il y a une infestation de punaises de
lit. Suivez quelques conseils importants pour éviter ce fléau. Lien : Punaises de lit
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Nous avons atterri à Albuquerque, au Nouveau-Mexique, et, une fois notre voiture de location récupérée, nous sommes partis directement vers le Sud, en direction la ville de Las Cruces afin de nous rapprocher le plus possible de notre premier parc national.
Le Nouveau-Mexique
L'État du Nouveau-Mexique offre une incroyable diversité de paysages. Essentiellement montagneux, il dévoile aux voyageurs des sommets enneigés souvent recouverts de forêts, des mesas aux versants abrupts sculptés par l'érosion, typiques des régions arides, mais aussi de vastes déserts multicolores. On y trouve également le plus grand désert de gypse au monde : le somptueux White Sands, d'un blanc immaculé.
Plus au sud, dans les plaines semi-désertiques, poussent des plantes parfaitement adaptées au climat : cactus endémiques, yuccas, créosotiers et petits arbres nommés mesquites.
Nous avons passé notre première nuit au Comfort Inn & Suites de la petite ville de Socorro.
Un hôtel de bord de route sans prétention, un peu vieillissant, mais suffisant pour une halte rapide et à prix raisonnable. Le lendemain, impatients de commencer réellement l'aventure, nous sommes partis directement vers notre premier parc national.
White Sands National Monument Accepte le Pass America The Beautiful
Situé à 1 200 mètres d'altitude, au cœur du bassin de Tularosa et entouré de montagnes, White Sands abrite le plus vaste désert de gypse au monde. c'est l'une des plus belles merveilles naturelles du Sud-Ouest américain.
Ici, le vent façonne des dunes d’un blanc étincelant qui scintillent sous le soleil.
Le parc couvre près de 590 km² et ces dunes reposent sur environ 9 mètres de gypse compacté. Les plus hautes atteignent 18 mètres ! On estime leur volume à environ 4,1 milliards de tonnes de sable de gypse. Autant dire que c'est un véritable terrain de jeu pour les photographes.
Après un passage au Visitor Center, une route panoramique de 13 km s'enfonce au cœur des dunes.
La sensation est déroutante : roule-t-on sur du sable… ou de la neige ?
Les paysages sont tellement blancs qu'on en perd ses repères.
Les sentiers de randonnée :
→ C’est LA randonnée incontournable si vous devez n'en faire qu'une.
Ici, la liberté est totale : rien ne vous empêche d'escalader les dunes et de vous perdre, au sens figuré, dans ce paysage lunaire. White Sands, c'est un désert silencieux, hypnotique, qui donne l'impression d'être au bout du monde.
Informations : Ouvert tous les jours de 7h à 16h
Après la visite du parc, nous avons repris la Nationale 10 en direction de l’Arizona, pour nous rapprocher au
maximum de notre prochaine étape : le Saguaro National Park.
Une longue route droite comme un trait, 482 km avalés en environ 4h30, avec ces paysages immenses qui défilent, typiques du Sud-Ouest américain.
L'Arizona
Pour les amoureux de road trips, l’Arizona est un État mythique : terres rouges, panoramas spectaculaires, déserts brûlants et formations géologiques parmi les plus célèbres du pays — le Grand Canyon, le Meteor Crater, Monument Valley… Ici, chaque virage semble mener à une carte postale.
Nous avons fait halte dans la ville de Tucson, point de départ idéal pour découvrir l'un des parcs les plus emblématiques du désert de Sonora.
Saguaro National Park Accepte le Pass America The Beautiful
Situé au sud de l'Arizona, au cœur du désert de Sonora, ce parc de 370 km² rend hommage au géant des lieux : le Saguaro, cactus monumental devenu l'icône universelle de l'Ouest américain. Le parc alterne plaines désertiques et zones montagneuses, où la végétation devient plus variée grâce à un climat plus humide en altitude.
Le paysage est stupéfiant : une mer de cactus, des montagnes couleur terre cuite, et un ciel bleu qui semble ne jamais finir.
Ces silhouettes élancées se dressent comme des gardiens silencieux du désert. Certains saguaros atteignent 15 mètres de haut, pèsent 4 à 5 tonnes et stockent jusqu’à 3 000 litres d'eau.
La nature ne se presse pas ici : il leur faut 75 ans pour faire pousser un premier bras, parfois plus. Leur espérance de vie dépasse 150 ans.
Le parc est divisé en deux zones distinctes situées de part et d'autre de Tucson :
Section Est (Rincon Mountain District)
La partie Est est la plus sauvage, idéale pour la randonnée.
Incontournable :
Cactus Forest Scenic Loop Drive — Une boucle asphaltée de 13 km qui serpente entre d’innombrables saguaros, parfaite pour s’imprégner du désert sans effort.
Randonnée conseillée :
Freeman Homestead Trail — Sentier facile au milieu des cactus, dont un impressionnant spécimen à 30 bras.
1,6 km — 30 min A/R — Facile
Section Ouest (Tucson Mountain District)
Plus proche de Tucson, cette partie offre des paysages encore plus denses en saguaros.
Incontournable :
Bajada Loop Drive — Piste non goudronnée de 10 km qui grimpe doucement entre les collines, avec de nombreux arrêts possibles pour profiter des panoramas.
Randonnée conseillée :
Valley View Overlook Trail — Un petit sentier qui mène à un superbe point de vue sur la vallée.
1,3 km — 30 min A/R — Facile
Informations : Ouvert tous les jours de 9h à 17h
En début d'après-midi, nous avons repris la route vers le nord de l'Arizona, en direction du Petrified Forest National Park (520 km — environ 5h de route).
En quittant Tucson, nous sommes passés devant le Pima Air & Space Museum, tout près de la base aérienne de Davis-Monthan Air Force Base.
Devant tous ces avions alignés à perte de vue, mon âme de petit garçon n'a pas résisté : il fallait que j'aille voir ça de plus près ! 😄
Pima Air & Space Museum
Le musée abrite plus de 300 avions, certains à l'abri dans d'immenses hangars, mais la majorité exposés en extérieur, sous le soleil brûlant de l'Arizona.
Pour les passionnés d'aviation, c'est un véritable trésor. On y trouve des pièces extrêmement rares, dont une série presque complète des bombardiers américains entrés en production : B-17, B-18, B-24, B-25, B-26, B-29, B-34, B-36, B-47, B-50, B-52, B-57, B-58, B-66, F-111, ainsi que plusieurs MiG soviétiques et quelques appareils français.
Face à certains géants de métal, on se sent incroyablement petit…
Une halte totalement improvisée, mais qui s'est révélée fascinante et inattendue — exactement ce que j'aime dans les road trips.
Informations : Ouvert tous les jours 9h à 15h (de juin à septembre) 9h à 17h (d'octobre à mai)
Entrée Adulte : 18.50 $ - Sénior 15.75 $ - Junior 12 $
Nous sommes arrivés en fin de journée au Best Western Arizona Inn, dans la petite ville d'Holbrook.
Le lendemain matin, nous avons pris la route vers l'entrée sud du Petrified Forest National Park, située à une trentaine de kilomètres seulement. Le parc est divisé en deux zones distinctes : Petrified Forest au sud et Painted Desert au nord.
Petrified Forest National Park Accepte le Pass America The Beautiful
Un décor vieux de 200 millions d'années
Ce parc est célèbre pour sa concentration exceptionnelle de troncs d'arbres pétrifiés.
Il y a près de 200 millions d'années, ces arbres poussaient le long de rivières qui traversaient la région. En tombant, ils furent rapidement ensevelis sous des sédiments riches en silice, ce qui ralentit leur décomposition. Peu à peu, la silice s'infiltra dans le bois, le minéralisa, puis le transforma en fossile.
Des millions d'années plus tard, l'érosion du vent et de l'eau a mis à jour ces fantastiques morceaux de bois pétrifié, figés dans le temps et colorés par les minéraux.
On marche littéralement au milieu d'une forêt fossile multicolore… un spectacle unique au monde, à la fois surprenant et hypnotisant.
Un vrai régal pour les yeux
Le parc offre une collection incroyable de troncs pétrifiés aux couleurs éclatantes, mais aussi des paysages somptueux de badlands, mesas et collines striées.
C'est la plus grande forêt pétrifiée du monde, et l'une des merveilles géologiques les plus fascinantes des États-Unis.
À voir absolument :
Points de vue :
Randonnées :
Marcher au milieu de ces souches pétrifiées aux teintes rouges, jaunes, dorées ou violettes donne l'impression d'explorer un autre monde. Un moment magique, hors du temps.
Painted Desert Accepte le Pass America The Beautiful
Le Painted Desert offre un paysage absolument unique : une succession de collines, de mesas et de badlands aux couleurs pastel. Les teintes vont du violet au blanc, du bordeaux au bleu lavande, le tout en fines strates horizontales qui semblent sorties de la palette d’un peintre.
Puis, soudain, le décor change : le désert se teinte d'un rouge orangé éclatant, moucheté de blanc. C'est tout simplement splendide, presque irréel…
À voir :
Points de vue :
Randonnée :
Informations : Ouvert tous les jours 9h à 17h (de juin à septembre) 9h à 16h (d'octobre à mai)
Entrée véhicule : 25 $ (avec tous ses passagers)
Après cette superbe visite, nous avons repris la route en direction du Bandelier National Monument, situé non loin de Santa Fe, au Nouveau-Mexique (540 km — environ 5h30 de route).
Nous avons passé trois nuits à Santa Fe, au Santa Fe Motel & Inn.
Un hôtel plein de charme, arboré, avec un accueil chaleureux et de jolies chambres dotées d'un petit patio privé. Idéalement situé, à seulement 1,5 km du centre-ville, parfait pour rayonner dans cette ville au style adobe si particulier.
Le lendemain matin, nous sommes partis directement explorer le parc.
Bandelier National Monument Accepte le Pass America The Beautiful
Créé en 1916, le Bandelier National Monument protège les vestiges d'une ancienne civilisation amérindienne : les Ancestral Pueblo (autrefois appelés Anasazis), ancêtres
des Indiens Pueblos.
Le parc se situe à environ 65 km au nord de Santa Fe et doit son nom à l’ethnologue américain Adolph Francis Alphonse Bandelier, qui consacra une grande partie de sa vie à l'étude des cultures autochtones du Sud-Ouest américain.
Moins bien conservées que celles du Parc National de Mesa Verde, les ruines de Bandelier n'en demeurent pas moins passionnantes. Ici, les Ancestral Pueblo avaient creusé leurs habitations directement dans les falaises de
tuf volcanique, sculptant de petites alcôves qu'ils complétaient ensuite par des structures en pierre et des poutres de bois. Les vestiges visibles dans le parc datent de la période comprise entre 1150 et 1550.
Cette civilisation maîtrisait l'art de bâtir des maisons sur plusieurs étages, mais aussi la poterie, la vannerie et l'irrigation, ce qui leur permettait de vivre dans cet environnement aride.
Le musée du parc présente de nombreux objets archéologiques découverts sur le site ainsi que des reconstitutions de la vie quotidienne de ces peuples fascinants.
Informations : Ouvert tous les jours de 9h à 17h et de 9h à 18h (de mi-mai à mi-octobre)
Nous sommes retournés à Santa Fe pour y passer la nuit. Le lendemain, nous avons consacré la journée à la visite de la ville, en mode détente.
Santa Fe Ville coup de cœur
Située à 2 194 mètres d'altitude, cette jolie petite ville est la capitale du Nouveau-Mexique — c'est même la
capitale d'État la plus haute des États-Unis. Fondée en 1607 par les Espagnols sous le nom de Villa Real de Santa Fe de San Francisco de Asís, elle est aujourd'hui célèbre pour son architecture de style Pueblo et son incroyable effervescence artistique.
Depuis les années 1980, de nombreux artistes s'y sont installés, faisant grimper les prix de l'immobilier dans le centre-ville. Pour moi, Santa Fe a été un véritable coup de cœur : on s'y sent immédiatement bien. Le centre est à taille humaine, propice à la flânerie et aux découvertes.
C'est une ville à la fois chic et paisible, mais animée par de nombreuses galeries d'art, de jolis cafés installés autour de la place centrale, d'excellents restaurants et de charmantes boutiques. Et partout, les fameuses guirlandes de piments rouges ou verts séchés rappellent que le Nouveau-Mexique est la capitale mondiale du piment.
Santa Fe est également l'une des plus anciennes villes des États-Unis… même plus ancienne que Boston !
N'hésitez pas à quitter les rues principales et les boutiques élégantes pour vous perdre dans les ruelles en retrait de la Plaza : vous y découvrirez un Santa Fe plus calme, plus authentique, avec de petites échoppes mexicaines et bien moins de monde.
Musées à visiter si vous avez le temps :
Le lendemain matin, nous avons pris la route en direction de la petite ville de Durango, dans l'État du Colorado
(5 h — 419 km).
La route est superbe : on traverse la majestueuse Forêt Nationale de San Juan, une immensité de montagnes, de pins et de reliefs escarpés. Une vraie parenthèse de nature sauvage.
Le Colorado
La totalité du territoire du Colorado se situe au-dessus de 1 000 mètres d'altitude.
À l'Est, l'État s'étend sur les Grandes Plaines, tandis qu'à l'Ouest s'élèvent les montagnes Rocheuses et le plateau du Colorado.
Le mont Elbert, qui culmine à plus de 4 400 mètres, est le plus haut sommet des Rocheuses. On y trouve également le parc national de Rocky Mountain, le spectaculaire Black Canyon of the Gunnison, ainsi que les plus hautes dunes d'Amérique du Nord dans le parc national des Great Sand Dunes.
Un État de contrastes et d'immensité.
Durango Ville coup de cœur
Cette jolie ville du Sud-Ouest du Colorado, perchée à 1 988 mètres d'altitude, est une véritable pépite.
Durango combine à merveille paysages grandioses, ambiance western et héritage de la ruée vers l'or.
Fondée peu après cette période historique, elle attire aujourd'hui aussi bien les passionnés d'histoire que les amoureux de nature et de grands espaces.
La ville borde la rivière Animas et son centre, facilement visitable à pied, dégage une atmosphère décontractée typique du Sud-Ouest américain. On y trouve une belle sélection de restaurants, pubs et petits cafés très chaleureux.
Durango offre de nombreuses possibilités aux amateurs de nature et de sensations : visite de mines historiques, tyroliennes, randonnées à pied ou à vélo, balades à cheval, rafting ou encore sorties en quad.
La région est un véritable terrain de jeu pour tous ceux qui aiment l'aventure.
À voir et à faire :
Historic Downtown Durango : ☆☆
Un délicieux mélange de Far West et de South West. Entre imposantes bâtisses en bois et élégantes maisons de briques rouges, le centre-ville possède un charme fou. Il fait bon s'y promener, flâner, entrer dans une boutique ou s'arrêter boire un café.
Strater Hotel : ☆☆
Élégant hôtel en briques datant de 1887. Une visite s'impose, ne serait-ce que pour son ambiance d'époque. Ne manquez pas le Diamond Belle Saloon, contigu à l'hôtel : on se croirait littéralement dans un album de Lucky Luke !
General Palmer Hotel : ☆
L'un des bâtiments les plus emblématiques de la ville. Son lobby d'un autre temps mérite réellement le détour. L'endroit parfait pour savourer une pâtisserie tout en profitant d'un décor dignes des grands films de l'Ouest.
Durango & Silverton Narrow Gauge Railroad : ☆☆☆
Cette ligne à voie étroite relie Durango à Silverton sur 73 km. Construite entre 1881 et 1882 par la Denver & Rio Grande Western Railroad, elle servait autrefois à transporter les minerais d'or et d'argent extraits dans les montagnes de San Juan.
C'est aujourd'hui l'un des rares endroits aux États-Unis où les trains à vapeur n'ont jamais cessé de circuler.
Le trajet jusqu'à Silverton dure environ 3h30 et offre des panoramas absolument superbes sur le canyon de la rivière Animas et les sommets environnants.
Une expérience inoubliable… même si, comme moi, vous finissez avec une escarbille de charbon dans l’œil !
Ça surprend, et… ça pique !
Le train propose quatre classes de voyage : Presidential, First Class, Deluxe Class et Standard Class.
Quel que soit le wagon choisi, l'expérience est magique : le bruit de la locomotive, l'odeur du charbon, escarbilles dans les yeux 😄 et ces panoramas qui semblent tout droit sortis du XIXᵉ siècle.
Une expérience hors du temps, un voyage dans l'Amérique du passé.
Informations :
Tous les jours en été : Départ de Durango à 9h arrivée à Silverton à 13h30 — Départ Silverton à 14h45 arrivée à Durango à 16h15.
Pour le retour, vous avez le choix, reprendre le train en sens inverse ou emprunter un bus (2h de route) pour le retour. Lors de votre réservation pensez à prendre des billets pour des places à droite, la vue est beaucoup plus belle.
Silverton Ville coup de cœur
Cette toute petite ville aux allures de Far West est restée dans son jus. C'est une véritable remontée dans le temps : perchée à 2 500 m d'altitude et entourée de hautes montagnes, on imagine sans peine la vie rude qu'y menaient les habitants à la fin du XIXᵉ siècle.
Les bâtiments en bois ou en brique, typiques de l'époque de la ruée vers l’or, sont encore en très bon état. La ville compte de nombreux petits restaurants, parfaits pour faire une pause avant de repartir vers Durango.
N'oubliez pas d'emporter une petite laine ou une polaire, même en plein été : il peut y faire vraiment frisquet !
Nous avons passé deux nuits à Durango, à l'hôtel Best Western Plus Rio Grande Inn.
L'hôtel n'a rien d'extraordinaire et est un peu cher, mais il bénéficie d'un emplacement parfait : à deux pas du centre et de la gare.
Après un bon petit déjeuner, nous avons repris la route vers le nord du Colorado, en direction de la ville d'Aspen, avec une halte prévue au Black Canyon of the Gunnison (227 km — 3h).
Route US-550 — la Million Dollar Highway
En quittant Silverton, nous avons emprunté la mythique US-550, l'une des plus belles routes du Colorado. Dès que l'on dépasse la ville, la route prend le surnom de Million Dollar Highway. Et pour cause : les paysages y sont véritablement exceptionnels.
La route serpente au cœur des montagnes de San Juan, franchit pas moins de cinq cols, traverse d'anciens camps miniers et offre des panoramas saisissants sur des sommets encore enneigés en plein été, des forêts profondes, des prairies fleuries et des cascades vertigineuses. Un vrai régal pour les yeux, un condensé de tout ce que le Colorado a de plus spectaculaire.
Le point culminant de la route se situe à Red Mountain Pass, à 3 355 mètres d'altitude, à une vingtaine de kilomètres au sud d’Ouray. Là-haut, l'ir est plus frais, plus vif, et la vue s'étend sur un monde de montagnes déchiquetées.
Nous sommes arrivés au parc en fin de matinée, encore émerveillés par ce trajet absolument inoubliable.
Black Canyon of the Gunnison National Park N'accepte pas le Pass America The Beautiful
Profond, raide, étroit : voilà les trois mots qui décrivent le mieux ce canyon fascinant.
Avec ses parois sombres et abruptes, le Black Canyon de la rivière Gunnison ne ressemble à aucun autre. Certaines sections dépassent les 800 mètres de profondeur tandis que, par endroits, seulement 300 mètres séparent les deux versants.
On se sent minuscule face à cette déchirure vertigineuse dans la roche, sculptée par plus de deux millions d'années d’érosion.
Les Indiens Ute connaissaient le canyon bien avant l'arrivée des Européens. Ils décrivaient la rivière comme « beaucoup de rochers, de grandes eaux » et évitaient ce lieu qu'ils considéraient avec superstition.
Aujourd'hui, la beauté sauvage du parc se découvre principalement depuis la route panoramique qui longe la US Highway 50, la Colorado Highway 92 et le South Rim, la rive Sud la plus visitée.
À l'extrémité Est, le canyon rejoint le grand réservoir de Blue Mesa : c'est dans ce secteur que l'on trouve les zones de camping les plus développées.
Le Black Canyon est également un haut lieu d'escalade dite traditionnelle. Les parois, extrêmement techniques, attirent les grimpeurs les plus expérimentés.
Il est aussi possible de faire du rafting dans la région, mais la rivière Gunnison reste réservée aux kayakistes chevronnés : rapides infranchissables, portages longs et parfois dangereux… Ce n'est pas une expédition pour débutants !
Pour profiter au mieux des jeux d'ombre et de lumière sur les parois, il est conseillé d'arriver entre 11h et 15h, lorsque le soleil éclaire le fond du canyon.
À voir
Points de vue :
Randonnées :
Informations : Ouvert tous les jours de l'année 24/24 (La route The South Rim Road est ouverte aux véhicules à partir de début avril jusqu'au mi-novembre. En hiver la route The South Rim Road est ouverte jusqu'à Gunnison Point).
Prix : 30 $ par voiture avec tous ses occupants - 25 $ par moto avec les deux passagers - 15 $ pour les personnes à vélo ou à pied.
Après en avoir pris plein les yeux sur la route, nous avons mis le cap sur Aspen. J'avais toujours entendu parler de cette ville de montagne, l'une des stations de ski les plus célèbres des États-Unis. J'étais impatient de la découvrir enfin de mes propres yeux.
Aspen Ville coup de cœur
Principalement réputée pour ses sports d'hiver, Aspen se situe à 2 400 mètres d'altitude, le long de la Roaring Fork River, au cœur des montagnes Rocheuses. La ville compte quatre stations de ski emblématiques : Snowmass, Aspen Mountain, Aspen Highlands et Buttermilk.
Très prisée des personnalités américaines — et internationales —, Aspen attire depuis longtemps les plus grandes fortunes, ce qui a fortement contribué à l'envolée des prix. Malgré sa petite taille, la ville regorge de boutiques de luxe et son nom figure aujourd'hui parmi les stations les plus huppées au monde, aux côtés de Courchevel, Megève ou encore Gstaad.
Le prix moyen d'une propriété dépasse allègrement les 25 millions de dollars…
Son nom vient des trembles — aspen trees en anglais — très présents dans la région. À l'origine, la ville s'est développée autour de l'exploitation de mines d'argent.
On y extrayait au XIXᵉ siècle des blocs impressionnants, dont ll'un pesait près de 690 kg.
Mais Aspen n'est pas seulement une destination hivernale : l'été, elle offre de magnifiques possibilités de randonnées.
Randonnée :
Prenez la direction d'Aspen Highlands, puis continuez sur Maroon Creek Road jusqu'au cul-de-sac où vous trouverez un parking gratuit. Le sentier débute là : il mène d'abord au superbe Maroon Lake, puis continue jusqu’à Crater Lake.
C'est une balade accessible, avec à peine 150 m de dénivelé, mais elle se fait en altitude, ce qui peut la rendre légèrement plus sportive pour certains.
Le décor est absolument somptueux : deux pics élancés, des prairies alpines, une eau d'un calme parfait… un paysage de carte postale.
Nous avons séjourné deux nuits à l'Aspen Moutain Lodge un peu par hasard.
Ne trouvant aucune chambre disponible dans les hôtels de gamme moyenne — et refusant de payer des sommes astronomiques dans les établissements de luxe — je suis entré, sans grande conviction, dans ce charmant lodge.
L'accueil a été très chaleureux et la réceptionniste m'a proposé un tarif vraiment intéressant pour Aspen.
Les chambres étaient propres, bien décorées, le petit déjeuner copieux et l'hôtel se trouvait à seulement cinq minutes à pied du centre-ville.
Une excellente adresse que je recommande sans hésiter !
Le lendemain, nous avons repris la route en direction de Colorado Springs. Pour quitter Aspen, nous avons emprunté la magnifique route de montagne CO-82 W. Elle grimpe progressivement jusqu'à l'Independence Pass, à 3 687 m d'altitude. Même en plein été, on y trouve toujours de la neige. La route d'ailleurs ferme chaque année de début novembre à début mai.
Elle longe ensuite une succession de sommets — Williams Mountain, le Mont Elbert — puis passe près des Twin Lakes avant de rejoindre la US-24 W (251 km - 3h20).
Nous sommes arrivés en fin de matinée à Colorado Springs et avons filé directement visiter le Garden of the Gods Park. En arrivant, nous avons déjeuné au café/cafétéria du Visitor Center, dont la terrasse offre une vue spectaculaire sur les Pikes Peak.
Un décor grandiose pour reprendre des forces avant d'explorer l'un des plus beaux parcs urbains du pays…
Garden of the Gods Park Entrée gratuite
Le Garden of the Gods — le Jardin des Dieux — porte merveilleusement bien son nom. Cette réserve naturelle offre des vues spectaculaires : d'immenses formations de grès rouge, certaines dépassant les 90 mètres de hauteur, se dressent fièrement devant les sommets enneigés du Pikes Peak, le tout sous un ciel bleu éclatant.
Le contraste des couleurs est saisissant.
Ces formations ont été créées il y a des millions d'années, lors d'un bouleversement géologique le long d'une importante ligne de faille. On sait, grâce à des découvertes archéologiques, que des hommes préhistoriques fréquentaient déjà la région vers 1 330 av. J.-C.
Plus tard, les Amérindiens installèrent leurs tipis autour de ces rochers, attirés par la faune, la flore et les abris naturels offerts par les surplombs.
De nombreux peuples autochtones — Apaches, Cheyennes, Comanches, Kiowa, Lakota, Pawnee, Shoshone et Ute — ont laissé des traces de leur passage.
Des pétroglyphes attribués aux Utes ont même été retrouvés dans le parc. Ils considéraient ces roches rouges
comme des lieux spirituels.
Le parc regorge de petits sentiers accessibles à tous : une vraie invitation à la balade.
À faire :
Le sentier le plus populaire : large, pavé, facile, idéal pour une première immersion au milieu des géants de grès.
• Gateway Trail — 500 m
Une courte promenade menant à l'une des entrées les plus emblématiques du parc.
• On-Street Bike Lane — 6,6 km
Une belle piste cyclable offrant un aperçu général du parc pour ceux qui préfèrent pédaler.
Un petit sentier paisible le long des formations rocheuses.
Parfait pour tenter d'apercevoir quelques mouflons d'Amérique.
Une jolie boucle qui offre de grandes vues sur le jardin central et permet de découvrir les arbres du parc.
Une route panoramique menant au site historique de Rock Ledge Ranch.
Un sentier court qui grimpe sur de petites formations rocheuses d'environ 3 mètres.
Une balade tranquille vers ce ranch historique, parfait pour comprendre l'histoire agricole de la région.
• Ute Trail — 1,5 km
Le chemin longe de vieux réservoirs naturels qui fournissaient autrefois de l'eau au ranch. La présence de nombreux peupliers confirme l'affleurement de nappes souterraines.
• Chambers Trail — 750 m
• Niobrara Trail — 2,3 km
Une agréable randonnée en balcon, bordée de vieux genévriers, avec de belles vues sur Rock Ledge Ranch.
• Buckskin Charlie Trail — 1,6 km
Nommé en hommage à un chef indien Ute né dans la région.
• Old Colorado City Trail — 900 m
Une balade courte, mais offrant de superbes panoramas.
• Scotsman Trail — 2,5 km
Idéal pour les amateurs de pique-niques.
• Strausenback Trail — 2,5 km
Sentier plus isolé, parfait pour s’installer sur un énorme rocher et contempler le paysage.
• Hamp Trail — 500 m
• Siamese Twins — 1,5 km
L'un des spots les plus photographiés du parc : une fenêtre rocheuse naturelle
qui cadre parfaitement le Pikes Peak.
• Cabin Canyon Trail — 1,1 km
Un sentier spectaculaire longeant de grandes parois rocheuses. À éviter par temps humide.
• Balanced Rock Trail — 700 m
Le fameux rocher en équilibre, icône du parc : incontournable pour la photo souvenir.
• Spring Canyon Trail — 770 m
Informations : Entrée gratuite - Ouverture : Du 1er mai au 31 octobre de 5h à 22h et du 1 novembre au 30 avril de
5h à 21h.
Nous avons passé la nuit au Quality Inn & Suites Garden Of The Gods, à Colorado Springs.
L'hôtel se trouve à seulement cinq minutes du parc. Les chambres sont propres, le petit déjeuner est copieux, et l'accueil chaleureux. Les parties communes sont agréables, ce qui en fait une bonne adresse pour une halte confortable.
Le lendemain matin, nous avons repris la route, quittant doucement les Rocheuses pour filer vers les grandes plaines. Direction l'État du Kansas, en visant la petite ville d'Oakley (360 km – 3h40).
Le paysage change progressivement : les montagnes laissent place àd'immenses étendues ouvertes, des plaines dorées qui semblent s'étirer à l'infini, traversées par de longues lignes droites où l'on croise à peine quelques ranchs isolés. Une autre facette de l'Amérique… presque hypnotique.
Kansas
Situé au cœur des États-Unis, le Kansas est un État essentiellement composé de grandes plaines. Il incarne l'Amérique dans ce qu'elle a de plus authentique, avec sa culture cow-boy bien ancrée et ses vastes prairies à perte de vue.
Dans la région vallonnée des Flint Hills, on peut admirer ces immenses étendues d'herbes hautes où paissent de grands troupeaux, un paysage pastoral typiquement américain.
Cette partie du pays est chaque année exposée à de violents orages et parfois même à des tornades, souvent brèves mais spectaculaires. C'est également l'endroit rêvé pour assister à un rodéo, une tradition locale profondément inscrite dans la culture de l'Ouest.
Les hautes plaines de l'ouest du Kansas culminent à environ 1 000 mètres d'altitude. La région contient d'importantes nappes phréatiques, ce qui permet la culture intensive du blé et du maïs.
Un État discret, souvent traversé mais trop peu connu, qui mérite pourtant le détour pour ses paysages infinis et son ambiance résolument western.
Monument Rocks Natural Landmark Entrée gratuite
Également appelées Chalk Pyramids, ces grandes formations sédimentaires de craie, riches en fossiles, se dressent comme par magie au milieu des vastes champs du comté de Gove.
Elles surgissent de la plaine sans prévenir, dévoilant un décor presque irréel : arches, buttes et murailles de craie pouvant atteindre jusqu’à 21 mètres de hauteur.
Ces formations proviennent de dépôts de carbonate accumulés durant la période du Crétacé, à une époque où une immense mer intérieure — la Western Interior Seaway — divisait en deux le continent nord-américain. Leur origine remonte à près de 80 millions d’années.
Le calcaire ici est tendre et l’érosion façonne les reliefs un peu plus chaque année, changeant subtilement le paysage.
Bien que le site se trouve sur une propriété privée, les propriétaires autorisent l'accès aux visiteurs durant la journée.
Il est simplement demandé de respecter quelques règles :
C'est un lieu étonnant, silencieux, presque mystique, perdu au milieu des immenses plaines du Kansas… un arrêt incontournable pour tous les amoureux de géologie et de paysages insolites.
Nous avons choisi un peu au hasard le Sleep Inn & Suites à Oakley.
Sans prétention, c'est l'un des rares hôtels de la petite ville, mais il a fait l'affaire pour une nuit.
Le lendemain, nous avons repris la route, cette fois vers le Sud, pour rejoindre le Texas et découvrir le Palo Duro Canyon State Park (500 km – 5h10).
Le Texas
Immense et contrasté, le Texas est le deuxième plus vaste État du pays après l'Alaska, avec ses 696 241 km². Il
offre une grande diversité de paysages et peut être grossièrement divisé en trois grands ensembles naturels :
• les plaines littorales et orientales,
• les plateaux du centre,
• et les montagnes de l'Ouest.
Avec une telle superficie, le Texas présente aussi une grande variété de climats, les précipitations et les températures variant selon la latitude et l'altitude.
Quand on pense au Texas, on pense aussi au pétrole. Au début des années 1900, l'État entra dans une phase de développement fulgurante après la découverte du premier puits important : Spindletop, près de Beaumont. D'autres gisements furent trouvés par la suite dans l'Est, l'Ouest et même sous les eaux du golfe du Mexique.
À son apogée, dans les années 1970, la production moyenne atteignait trois millions de barils par jour. Une véritable ruée vers l'or noir…
Palo Duro Canyon State Park N'accepte pas le Pass America The Beautiful
Situé au nord du Texas, au cœur du Panhandle, le Palo Duro Canyon est le deuxième plus grand canyon des États-Unis après le Grand Canyon du Colorado.
On le surnomme d'ailleurs le Grand Canyon du Texas.
Il s'étire sur près de 193 km de long, avec une altitude moyenne d'environ 1 000 mètres. À certains endroits, ses rives s'écartent sur 32 km de largeur, ce qui en fait un canyon encore plus large que son célèbre cousin de l'Arizona, bien qu'il soit nettement moins profond : 250 mètres « seulement ».
C'est la Red River qui, il y a environ un million d'années, a commencé à entailler ce paysage. L'érosion a ensuite sculpté les parois, formant ces strates colorées superposées où se lisent près de 250 millions d'années d'histoire géologique.
Les teintes rouges et orangées, omniprésentes, proviennent de la forte teneur en fer
du sol : un véritable tableau naturel flamboyant.
Les randonnées — Palo Duro Canyon Trails
Le parc propose une grande variété de sentiers, accessibles à pied, en VTT ou à cheval. Voici les principaux :
À pied :
Informations : Ouvert tous les jours de 7h à 21h - Entrée : 8 $ par personne (Gratuit pour les enfants de moins de 12 ans).
Nous avons choisi, pour passer une nuit, l'hôtel Red Roof Inn Amarillo West dans la ville d'Amarillo.
Pas génial mais juste à côté du parc.
Le lendemain, avant-dernier jour de nos vacances… Nous avons pris la direction d'Albuquerque.
Près de 455 km nous attendaient le long de la US-40, avec plusieurs arrêts prévus sur cet ancien tracé mythique, la Route 66, qui traversait autrefois les États-Unis d'est en ouest.
Route 66 Étape coup de cœur
La Route 66— officiellement U.S. Route 66 — était l'une des routes les plus emblématiques du pays. Elle reliait Chicago, dans l'Illinois, à Santa Monica, en Californie, entre 1926 et 1985.
Avant les réaménagements de son tracé, notamment à partir de 1937, elle mesurait environ 2 280 miles, soit 3 670 km.
Elle traversait trois fuseaux horaires et huit États :
Illinois, Missouri, Kansas, Oklahoma, Texas, Nouveau-Mexique, Arizona et Californie.
Malheureusement, la Route 66 fut officiellement déclassée le 27 juin 1985.
Pour de nombreuses petites villes et pour tous les commerces qui vivaient grâce au flux continu de voyageurs, le contournement par les nouvelles Interstates fut une véritable tragédie.
Stations-service abandonnées, motels désertés, villages fantômes… Les images d'un passé révolu témoignent encore aujourd'hui de cette époque.
Mais depuis quelques années, la légende revit.
Les motels rétro, les diners typiques, les stations iconiques et les panneaux historiques sont progressivement restaurés, retrouvant leurs couleurs d'autrefois et accueillant à nouveau une génération de voyageurs nostalgiques ou simplement amoureux de liberté.
Grâce à l'engagement d'associations locales et de passionnés, la mémoire de la Mother Road perdure. À plusieurs endroits, elle est désormais indiquée sous le nom Historic Route 66, permettant aux curieux de parcourir encore ses tronçons originaux et de revivre un petit morceau du mythe américain.
N'hésitez pas, dès que l'occasion se présente, à quitter la US-40 pour emprunter les tronçons encore préservés de cette route mythique.
Tel une véritable chasse au trésor, vous y découvrirez une multitude de vestiges de son âge d'or : d’anciennes stations-service aux pompes rouillées, des motels légendaires surmontés de leurs enseignes rétro, les fameux diners américains où l'on savoure de généreux plats tex-mex, et même de superbes voitures d'époque, patiemment restaurées, qui n'attendent que votre appareil photo.
Un vrai régal pour les yeux et le paradis pour les photographes en herbe !
Destination coup de cœur
Conclusion :
Comme je l'ai déjà dit lors de mes trois premiers road trips aux États-Unis, ce pays est tout simplement l'endroit idéal pour se lancer dans ce type d'aventure. N'oubliez pas que les USA abritent le plus grand nombre de parcs nationaux au monde. Dans ce territoire immense — dix-sept fois la France ! — le road trip n'est pas seulement un mode de voyage : c'est une véritable expérience de vie.
Imaginez-vous vous réveiller chaque matin dans un décor naturel différent, absolument magnifique, toujours plus grandiose que la veille. C'est aussi une aventure qui renforce les liens humains, offrant une liberté totale, parfaite pour explorer hors des sentiers battus. Le road trip, c'est le rêve de tout baroudeur qui se respecte !
Une fois encore, j'ai adoré ce voyage. J'ai découvert de nouveaux parcs extraordinaires et des paysages à couper le souffle. Et je sais déjà qu'il me faudra revenir, encore et encore, pour parcourir ce pays fabuleux et continuer d'explorer ces lieux incroyables qui réveillent notre âme d'aventurier.
J'ai vraiment hâte…
Cartes de notre périple
© Textes et photographies : Stéphane Campagne/All rights reserved.
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